Né le 29 décembre 1898 à Pierrefitte-sur-Seine (Seine), mort le 8 mai 1984 à Paris Xe arrondissement ; dessinateur de presse.
Fils d’un « dessinateur », lui-même dessinateur de presse depuis 1932, Louis Frick collabora jusqu’à 1940 à de nombreux journaux parmi lesquels Marianne en 1933, L’Avant-Garde, vers 1934, La Flèche 1934-1935, Vendredi 1936-1937, Regards 1938-1939, Messidor, 1938-1939, Le Canard Enchaîné de 1934 à 1940.
Membre de la CGT, il n’adhéra à aucun parti. Il abandonna toute activité dans la presse en 1942 et ne la reprit pas à la Libération, travaillant dès lors dans la bijouterie-fantaisie. Il aurait toutefois collaboré pendant la guerre à l’Atelier si l’on en juge par le n° 29 de mai 1943.
A partir de 1947 il fut illustrateur du magazine mensuel « Képi Blanc » de la Légion Étrangère. Lui-même fut un légionnaire.
Source: le Maitron
Fils de dessinateur industriel, Louis Frick se lance dans la profession de dessinateur humoriste et d’ actualité, après avoir exercé différents boulots. Expose aux Humoristes, à Satire 37. Publie jusqu’en 1943. A la Libération se fait un peu oublier, travaille dans la bijouterie de fantaisie, passe par le music-hall, participe aux dessins animés de Paul Grimault et André Rigal, puis revient au dessin. Illustre les papiers de Breffort dans La Presse, et C.-L. Arnaud.
Pensée: Les dessinateurs de journaux sont souvent d ‘excellents fabricants de « légendes » avant d’être des dessinateurs, comme les chansonniers sont davantage des « conteurs » que des chanteurs. (1937) — Portrait: Ancien camelot, il avait conservé de ce premier métier le bagou, la gesticulation par principe et une mimique qui bouleversait ses traits, à I ‘énoncé de la phrase la plus banale. (Farinole, 1953)
Source: Dico Solo, Catherine Saint-Martin, Té.Arte
