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N° 19 du Canard Enchaîné – 8 Novembre 1916

N° 19 du Canard Enchaîné – 8 Novembre 1916

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L’article « Pourquoi je ne puis pas partir… Intéressantes déclarations de M. Deibler », signé LE FOLLICULAIRE DE BELLEVUE

et publié dans « Le Canard enchaîné » le 8 novembre 1916, présente une interview avec M. Deibler, surnommé « Monsieur de Paris », un bourreau célèbre de l’époque. L’article est rédigé avec une ironie mordante, soulignant la banalité et la routine de la vie d’un bourreau en temps de guerre.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

La scène se déroule dans un petit café d'Auteuil, où un journaliste, envoyé spécial, parvient à rencontrer et interviewer M. Deibler. L'interview est rendue possible grâce à un ami commun, ce qui montre que M. Deibler est devenu plus accessible qu'auparavant. Il n'a plus le "tranchant" d'antan et semble maintenant préoccupé et fatigué, portant des lunettes et négligeant sa toilette. La guerre semble avoir profondément changé son état d'esprit.

Pendant l'entretien, M. Deibler exprime sa mélancolie et son sentiment d'inutilité. Malgré la guerre en cours, il se sent mis à l'écart, incapable de contribuer comme ses collègues, qui ont trouvé des emplois utiles dans des ateliers ou des usines. Il évoque avec amertume son incapacité à exercer son métier de bourreau, devenu superflu en temps de guerre, car les exécutions publiques ont été largement suspendues.

M. Deibler se décrit comme un "cimetière abhorré de la lune", une image poétique et sombre qui reflète sa morosité. Il se considère comme inutile et non essentiel, alors que ses amis ont trouvé des moyens de se rendre utiles. Cette situation le pousse à se demander quel est son rôle et sa valeur dans un monde en conflit.

Un des aspects les plus poignants de l'interview est l'évocation de "la Veuve", terme argotique pour désigner la guillotine. M. Deibler insiste sur le fait qu'il doit rester pour la protéger, car personne d'autre ne s'en occuperait s'il partait. Il exprime son attachement à cet instrument de mort, métaphoriquement décrit comme ayant des besoins et des exigences qu'il doit satisfaire. Ce passage ironique souligne la déshumanisation de son rôle et la dépendance absurde à une machine de mort.

L'interview se termine sur une note sombre, avec M. Deibler affirmant qu'il ne peut pas abandonner "la Veuve", de peur qu'elle soit laissée à l'abandon ou maltraitée. Cette déclaration, bien qu'ironique, révèle une profonde tristesse et un sentiment de responsabilité perverti, montrant à quel point son identité est liée à son rôle de bourreau.

En somme, cet article utilise l'ironie et l'humour noir pour explorer les contradictions et les absurdités de la vie d'un bourreau en temps de guerre. M. Deibler, autrefois craint et respecté, se trouve maintenant dans une position de vulnérabilité et de désespoir, cherchant un sens à son existence alors que le monde autour de lui est en proie au chaos.

Flatterie, dessin de Lucien Laforge - L'héroïque mercanti, dessin de Depaquit.

ancienne trace d'humidité visible sur l'image et présente sur les 4 pages