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N° 69 du Canard Enchaîné – 24 Octobre 1917

N° 69 du Canard Enchaîné – 24 Octobre 1917

89,00 

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la ville aux tramways

Marseille selon Whip, ce n’est pas le Vieux-Port, ni la Canebière, ni même le mistral : c’est une forêt de tramways jaunes, sifflants et bondés, où l’on se bouscule, s’accroche aux tampons et où le receveur, surnommé « le vieil hibou », arrache deux sous aux passagers récalcitrants. Dans ce tableau étourdissant, le Canard transforme la cité phocéenne en capitale universelle du tumulte… et de l’ironie.

PÉRIODE TROUBLÉE, dessin de Lucien Laforge

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Dans son article du 24 octobre 1917, Whip livre une chronique marseillaise qui relève autant du reportage que de la satire. Observateur goguenard, il feint de rechercher le mythique « lac Ulbute » — clin d’œil à un proverbe local — mais se retrouve pris dans une avalanche de tramways. Plus qu’un décor pittoresque, ce réseau anarchique devient le véritable cœur battant de la ville. Les véhicules jaunes ne se contentent pas de transporter : ils assourdissent, désorientent, et composent une symphonie moderne où la foule est instrument et spectatrice à la fois.

La description se mue vite en scène quasi théâtrale. Whip campe une galerie de personnages hauts en couleur : les ouvriers harassés qui envahissent le tram à la sortie de l’atelier, les passagers suspendus à l’extérieur, accrochés comme des fruits mûrs, et surtout le fameux receveur, le « vieil hibou », qui houspille en provençal ou en italien pour obtenir son dû. C’est lui le héros malgré lui, remportant sa petite victoire contre des passagers riches en billets mais pingres en sous.

Ce récit, sous ses airs de fantaisie folklorique, illustre un ressort central du Canard enchaîné : tourner en dérision les faux monuments et montrer où se cache la vraie comédie humaine. Ici, Marseille n’est pas magnifiée par ses paysages de carte postale, mais par ses tramways grinçants et son tumulte populaire. Whip, fidèle à son style ironique et faussement naïf, transforme une expérience banale de transport urbain en apologue mordant sur l’anarchie joyeuse de la cité et sur la condition humaine en temps de guerre.