Expédition de votre Canard enchainé

EXPEDITION SOUS 24H

Envoi soigné de votre Canard enchainé

ENVOI SOIGNÉ

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Livraison offerte de votre Canard enchainé à partir de 15€ de commande

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 70 du Canard Enchaîné – 31 Octobre 1917

N° 70 du Canard Enchaîné – 31 Octobre 1917

89,00 

En stock

H.-P. Gassier met en scène Gustave Hervé dans Histoire d’un crime

Mariage sous rationnement, pommes de terre disparues, perquisitions grotesques : en cette fin d’octobre 1917, le Canard croque la guerre au quotidien avec son humour corrosif. Entre satire des solutions boches pour repeupler l’Empire, constat amer sur la misère des marchés parisiens, et coup de bec aux commissaires trop zélés, la plume canarde refuse de plier face à l’absurde.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

En stock

Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

La une du Canard enchaîné du 31 octobre 1917 illustre à merveille l’art du journal de mêler le tragique et le burlesque dans un même numéro.
Maurice Maréchal ouvre le bal avec « La prime au mariage », où il raille une mesure allemande récompensant les jeunes époux par quelques rations supplémentaires. Sous sa plume, la lune de miel en Boche devient caricature : un peu de farine, de pommes de terre et de saindoux pour encourager les unions légitimes. La guerre réduit ainsi l’amour à une simple équation alimentaire, et Maréchal de suggérer, avec une ironie mordante, que Maurice de Waleffe, chantre des questions matrimoniales, pourrait s’en inspirer…

À côté, Simon Hégésippe propose un « Retour à la logique » qui n’en est pas une. L’auteur s’attaque à l’absurdité d’un monde où les millions passent les frontières sans conséquence quand il s’agit d’alliés douteux, mais coûtent cher au citoyen ordinaire. Au fil des exemples, il pointe une logique économique et politique qui marche sur la tête, où la rareté des pommes de terre devient métaphore du désordre général.

Enfin, le troisième texte redouble l’effet satirique : « Perquisitions au Canard ». L’article se moque des descentes policières ridicules menées dans les bureaux du journal, où l’on saisit tracts, brochures et objets insolites. L’administrateur du Canard, imperturbable, répond aux agents avec une désinvolture savoureuse : « Eh bien, vous n’avez pas le truc ? — C’est juste, on l’oubliait… » L’humour transforme ici l’intimidation en farce, renversant le rapport de force.

Réunis, ces trois articles composent un tableau grinçant : l’Allemagne rationne jusqu’au mariage, Paris manque de patates, et la police française perd son temps à fouiller des satiristes. En filigrane, le Canard rappelle à ses lecteurs que l’absurde n’est pas seulement une arme de dérision : c’est aussi un moyen de résister à la guerre et à ses travers, en opposant le rire aux privations comme à la répression.