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N° 73 du Canard Enchaîné – 21 Novembre 1917

N° 73 du Canard Enchaîné – 21 Novembre 1917

89,00 

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CLEMENCEAU FORT ET VERT – Le 16 Novembre, Clémenceau est investi par les députés à l‘âge de 76 ans. Le « tigre » inaugure une forme de gouvernement assez autoritaire. Article de Maurice Maréchal.

Dans le « no man’s land »Article de Gaston Pawlowski, ironisant sur le no man’s land de « l’arrière » par comparaison à celui des tranchées, zone particulièrement dangereuse.

« L’Homme enchaîné » redevient « Libre » – Clémenceau arrivé au pouvoir, son titre est aussitôt changé…mais le Canard se méfie…à juste titre du maintien du régime de censure. Georges Mandel, chef de Cabinet de Clémenceau y veille rigoureusement. Quant au capitaine Nusillard, chef de la censure, demande à Clémenceau si sa mission est terminée, il s’entend répondre:  » Supprimer la censure ? Jamais ! Je ne suis pas tout à fait idiot. »

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Le Canard enchaîné du 21 novembre 1917 célèbre à sa manière l’arrivée au pouvoir de Georges Clemenceau, tout en affirmant sa propre ligne éditoriale face à la censure. Le premier texte, court mais piquant, rappelle l’épisode de l’Homme Libre, journal fondé par Clemenceau et rebaptisé L’Homme enchaîné par la censure avant de redevenir libre. Le Canard, dans un clin d’œil à ce parallèle de titres, joue avec l’idée de se rebaptiser Le Canard déchaîné. Il faudra attendre le 15 octobre 1919 pour que le miracle se produise. En effet, la plaisanterie est immédiatement tempérée par un doute : la censure, déjà tant de fois déclarée morte, pourrait bien renaître à tout moment. La vigilance reste donc de mise, même dans l’ironie.

Le second article, signé Maurice Maréchal, chronique avec verve la constitution du nouveau gouvernement Clemenceau. L’auteur campe un Tigre impétueux, réglant les affaires ministérielles comme on croque des os à pleines dents : en nommant Nail garde des Sceaux, en expédiant Leygues à la Marine, ou en supprimant purement et simplement le sous-secrétariat aux Beaux-Arts, le nouveau président du Conseil impose un style sans fioritures. Tout est traité sur le mode satirique, jusque dans la fausse causalité attribuant à Clemenceau la disparition du sculpteur Rodin.

Le ton oscille entre caricature et espérance : Clemenceau est décrit comme un fauve redoutable, mais aussi comme celui qu’attendait la République à bout de souffle. Le journal se permet un ultime trait de plume à la fois tendre et ironique : « Pourvu qu’il ne la fasse pas mourir, sa gosse… », c’est-à-dire Marianne, figure allégorique de la France.

En somme, cette édition illustre parfaitement la double posture du Canard : complice narquois des grands bouleversements politiques, mais jamais dupe, toujours prêt à rappeler que la censure guette et que les gouvernants, fussent-ils tigrés, restent d’abord des proies de choix pour la satire.