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N° 143 du Canard Enchaîné – 26 Mars 1919

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Dans cet article de Henri Béraud, intitulé « Le cri de la Grande Muette : L’ARMÉE DOIT VOTER »,

l’auteur utilise une approche satirique pour aborder la question de la participation électorale des militaires. Béraud commence par évoquer le célèbre poème de Jean Richepin pour introduire le sujet de manière humoristique. Il décrit ensuite une conversation entre deux personnages, M. Paté et M. Mortimer-Mégret, sur le thème de l’éligibilité des militaires. M. Paté exprime son agacement envers les militaires qui réclament des faveurs sans participer aux élections, tandis que M. Mortimer-Mégret propose une réforme électorale inédite : accorder aux militaires le droit de vote, avec deux voix pour les hommes de troupe et les sous-officiers, et deux voix par ration pour les officiers. Cette proposition absurde est présentée de manière ironique pour souligner l’absurdité de la situation. L’article se termine sur une note humoristique alors que M. Paté envisage sérieusement de se présenter aux élections dans une circonscription où sont basés des cuirassiers, montrant ainsi l’ironie de la situation politique et militaire. Dans l’ensemble, Béraud utilise l’humour et la satire pour critiquer de manière subtile les privilèges et les absurdités de la politique et de l’armée, tout en divertissant le lecteur avec son style humoristique caractéristique.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

(...) Le vote ? Le Canard enchaîné y appela à quelques reprises : en 1919 (élections législatives); en 1924 ( idem ); en 1936 ( idem ); en 1965 (élection présidentielle); en 1969 (référendum, élection présidentielle). Ce ne fut jamais pour un programme ou un parti et rarement pour un candidat clairement identifié que les lecteurs du Canard furent appelés à voter mais plutôt pour « rétablir la République » et surtout faire échec à ses présumés adversaires, comme lorsque , dans ce numéro, le Canard appela les démobilisés à s’inscrire sur les listes électorales : " Faites comme nous qui, jusqu’à ce jour, n’avons jamais voté par principe mais qui cette fois tenons essentiellement à prendre part à la fête. Bientôt, camarades, nous serons en mesure de manier le balai. Et on rigolera ! " Martin, Laurent. « Le Canard enchaîné, un « objet politique mal identifié » », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. no50-2, no. 2, 2003, pp. 73-91.