N° 591 du Canard Enchaîné – 26 Octobre 1927
N° 591 du Canard Enchaîné – 26 Octobre 1927
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Georges de La Fouchardière, « Chronique de l’œil-de-Bouif »
À l’automne 1927, Georges de la Fouchardière livre une nouvelle Chronique de l’œil-de-Bouif sans sous-titre, preuve que son personnage est devenu une institution à lui seul. Le Bouif n’a plus besoin de prétexte : il parle de tout, de l’actualité comme de ses propres déboires, et transforme chaque détail en sujet de satire.
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La force de cette chronique réside dans sa liberté. Le Bouif s’autorise toutes les digressions, passe d’un ministre à un bistrotier, d’une loi à une anecdote de comptoir, sans jamais perdre le fil… ou plutôt en le perdant volontairement. Ses phrases brinquebalantes, ses comparaisons absurdes, donnent à la chronique un rythme d’ivresse, où la vérité surgit toujours au détour d’une blague.
Le comique vient de cette instabilité : on rit de ses chutes verbales comme de ses raisonnements improbables. Mais la critique est bien réelle : en feignant de ne rien comprendre, le Bouif dévoile l’absurdité des débats politiques et sociaux de son temps.
Avec ce texte, Le Canard enchaîné prouve que son héros titubant peut se passer de sujet précis : sa seule voix, gouailleuse et malhabile, suffit à incarner la satire. Le Bouif devient une chronique vivante, miroir de l’époque et de ses ridicules, toujours prête à lever son verre pour mieux les dénoncer.
Pas de danger, dessin de Pruvost.





