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N° 1096 du Canard Enchaîné – 30 Juin 1937

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Dans « Conversation avec un diplomate« 

publié le 30 juin 1937 dans Le Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière relate un échange avec un diplomate expérimenté qui offre une perspective unique sur les tensions internationales et les subtilités de la diplomatie de l’époque.

Le diplomate décrit un monde constamment au bord de la guerre, affirmant que chaque semaine depuis deux ans, le risque de conflit a été imminent. Cependant, cette situation récurrente, bien qu’alarmante, est également un signe de la prudence des gouvernements qui hésitent à lancer leurs peuples dans une guerre sans une opinion publique suffisamment excitée.

Il souligne l’importance des personnalités et des circonstances dans les décisions de guerre, rappelant que des figures historiques comme Joseph Caillaux et Raymond Poincaré ont influencé les événements en fonction de leurs propres jugements et contextes. Le diplomate commente également le bluff constant des régimes autoritaires comme ceux d’Hitler et de Mussolini, et la manière dont la diplomatie britannique, notamment sous Anthony Eden et Neville Chamberlain, gère ces situations avec finesse pour éviter de forcer ces dictateurs à des actions désespérées.

Le diplomate compare les défis actuels avec ceux d’autrefois, notant que les dirigeants autoritaires modernes, tels qu’Hitler, Mussolini et Staline, sont plus imprévisibles et difficiles à manier que les anciens monarques. Des anecdotes illustrent cette difficulté, comme le moment où François-Poncet doit attendre que von Neurath puisse approcher Hitler, qui était indisposé ce matin-là.

Galtier-Boissière et son ami diplomate discutent également des événements en Espagne, soulignant comment le soulèvement de Franco aurait pu échouer si les loyalistes avaient eu un meilleur leadership et si l’Allemagne et l’Italie n’avaient pas soutenu Franco qu’après son succès initial. Ils évoquent la simplification des faits par la presse pour modeler l’opinion publique et les vrais motifs derrière l’insurrection de Franco, soutenue par des intérêts financiers étrangers et des propriétaires terriens, contrairement à l’image d’un défenseur de la chrétienté contre les « rouges ».

Enfin, ils se penchent sur les espoirs et les craintes quant à l’avenir de l’Europe, certains diplomates espérant que la guerre d’Espagne serve de « abcès de fixation » pour les tensions européennes, une expression inquiétante que Galtier-Boissière associe à des discours entendus à Berlin concernant Hitler.

En somme, cet article de Galtier-Boissière met en lumière les complexités de la diplomatie et les enjeux cachés derrière les événements historiques majeurs, révélant les jeux de pouvoir, les bluffes et les décisions critiques qui façonnent le destin des nations.

Cet article sera le denier de Galtier-Boissière, après la suppression d’un paragraphe au moment de sa mise sous presse. Il claque la porte du journal, suivi par Henri Jeanson, solidaire. Ce paragraphe sera publié la semaine suivante, et concernait le parti Trotskiste:

Texte du paragraphe manquant :

— D’autres français, qui applaudissent le Gouvernement légal, ignorent que Moscou a mis certaines conditions à son aide et que Valence fait actuellement emprisonner par centaines les anarcho-syndicalistes et vient de monter contre les militants du P.O.U.M. parti marxiste antistalinien — un procès, dit « de trahison », qui rappelle exactement les fameux procès de Moscou. Nous oublions trop que la Catalogne est libertaire et déteste toutes les dictatures, qu’elles viennent d’extrême-droite ou d’extrême-gauche !

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