N° 1099 du Canard Enchaîné – 21 Juillet 1937
N° 1099 du Canard Enchaîné – 21 Juillet 1937
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Les râteliers de la Volga – Le « Canard » entre résolument dans le journalisme alimentaire – Le Canard Enchaîné et ses prétendues relations avec l’ambassade soviétique – Dans cet article satirique du Canard Enchaîné daté du 21 juillet 1937, Jules Rivet ironise sur des accusations alléguant que le journal reçoit des subventions de l’ambassade soviétique. Rivet adopte un ton humoristique et exagéré pour tourner en dérision ces rumeurs, tout en soulignant l’absurdité et le caractère fictif de telles allégations.
L’article commence par mentionner que, selon La Flèche, un confrère bien moins influent, le Canard Enchaîné serait financé par l’ambassade soviétique. Rivet décrit alors une scène fictive où les rédacteurs du journal reçoivent un camion rempli de roubles, ce qui leur permettrait de mener une vie luxueuse et d’entretenir des danseuses.
Rivet continue avec une description grotesque d’une cérémonie secrète où les rédacteurs, après avoir reçu leur part de l’argent soviétique, se livrent à un banquet extravagant. Le menu de ce banquet, censé être fourni par les services de l’ambassade, est une liste de plats improbables et humoristiques, tels que « Le nouveau-né sauce tartare » et « Le samovar en casquette ».
Tout au long de l’article, Rivet utilise l’humour pour souligner le ridicule de l’accusation. Il décrit les participants au banquet chantant des hymnes communistes fictifs et se moque des stéréotypes liés à l’espionnage soviétique, comme « l’œil de Moscou » qui surveille tout. Cette satire met en lumière la tendance à exagérer et à diaboliser les relations avec l’URSS pendant cette période.
L’article se termine par un « pénible incident » où un rédacteur refuse de boire de la vodka, préférant du Juliénas (un vin français), ce qui conduit à sa démission forcée. Cette anecdote finale renforce l’absurdité des accusations et le ton irrévérencieux du Canard Enchaîné.
En somme, l’article de Jules Rivet est une réponse humoristique et satirique aux accusations infondées sur les liens financiers entre le Canard Enchaîné et l’ambassade soviétique. En utilisant l’exagération et la dérision, Rivet démontre l’irréalité et la comédie inhérente à de telles rumeurs.
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