L’article satirique d’André Guérin, publié dans Le Canard enchaîné le 26 janvier 1938, intitulé Après celui de Boulogne-Billancourt D’autres déguisés sont tour à tour identifiés, raconte plusieurs histoires de personnes qui se sont déguisées en personnages importants pour tromper leur entourage et parfois même les autorités, créant ainsi des situations burlesques et parfois problématiques.

1. Faux chef d’escadron à Boulogne-Billancourt : L’article commence par mentionner l’affaire d’un plaisantin qui s’est déguisé en lieutenant, puis a auto-promu jusqu’au grade de commandant, attirant ainsi l’admiration et le crédit des habitants de Boulogne-Billancourt. Par un concours de circonstances, il se retrouve même au Dépôt, suscitant une enquête qui révèle des ramifications internationales.

2. Enquête en Italie : L’enquête mène en Italie, où un individu issu de la « basse pègre socialiste » s’est fait passer pour divers personnages, y compris un conquérant ou un intellectuel occidental, gagnant ainsi la confiance locale. Sa supercherie est révélée lorsque des photos le montrent à cheval et à poil, déclenchant des soupçons sur ses prétentions.

3. En Allemagne : Une autre mystification est découverte à Berlin, où un individu s’est introduit dans les cercles allemands en se faisant passer pour un dictateur. Accompagné d’une suite imposante, il a trompé beaucoup de gens, envoyant certains dans des camps de concentration et d’autres à l’exécution. Son imposture est découverte lorsque ses demandes farfelues, comme faire fondre tout le beurre du Reich pour fabriquer des canons, ont alerté les autorités.

4. Commissions rogatoires : Suite à l’affaire du faux chef d’escadron à Boulogne-Billancourt, des commissions rogatoires sont envoyées à Athènes, Salamanque et Bucarest pour enquêter sur d’autres individus déguisés plus ou moins dangereux.