N° 1145 du Canard Enchaîné – 8 Juin 1938
N° 1145 du Canard Enchaîné – 8 Juin 1938
59,00 €
En stock
Dans l’article IL FAUT METTRE UN THERME A L’AX !… Les avions camouflés en sont un pour la France, publié dans Le Canard enchaîné le 8 juin 1938, R. Tréno adopte un ton satirique pour commenter le bombardement de la ville de Cerbère par des avions espagnols, « camouflés » en appareils nationalistes. Tréno parodie la presse française qui, selon lui, utilise des arguments absurdes pour désigner l’aviation rebelle.
L’auteur met en lumière l’inaction du gouvernement français face à ces incursions aériennes, soulignant l’ironie de la situation où les avions seraient maquillés pour semer la confusion. Tréno critique cette stratégie de camouflage comme étant machiavélique et ridicule, et il souligne la confusion créée par cette tactique, à tel point que même les défenses anti-aériennes républicaines tirent sur leurs propres avions pour renforcer l’illusion.
Tréno mentionne la couverture impartiale de la presse française, citant Wladimir d’Ormessoli du Figaro, qui condamne fermement ces attaques, quelle que soit la nationalité des avions impliqués. L’auteur critique également la déclaration apaisante de Guy La Chambre, ministre de l’Air, qui minimise la gravité des événements en affirmant que la situation est sous contrôle.
L’article explore deux hypothèses sur l’origine des avions : ils pourraient être des rebelles égarés par la brume ou des avions gouvernementaux parfaitement conscients de leur cible. Tréno décrit la visite d’enquête de M. Édouard Daladier, président du Conseil, qui se rend sur place en avion pour examiner les faits. Daladier impose des mesures immédiates, comme la fermeture de la frontière pyrénéenne à une altitude de 500 mètres, et des sanctions pour tout avion étranger violant cet espace aérien…
Enfin, l’article évoque la réaction italienne à la décision du gouvernement français d’ouvrir une enquête judiciaire contre inconnu à la suite du bombardement, soulignant la tension internationale croissante autour de ces événements.
Avec un style mordant et ironique, R. Tréno critique l’inefficacité des réponses gouvernementales et parodie la presse française qui, selon lui, fait preuve d’une objectivité trompeuse en utilisant n’importe quel argument pour suspecter l’aviation républicaine, alors que les preuves pointent clairement vers l’aviation franquiste.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock





