L’article ON CHERCHE UN FOU de R. Tréno, publié dans « Le Canard Enchaîné » le 3 janvier 1940, est une satire qui joue sur l’idée de trouver un véritable « fou » pour occuper un poste ambigu et problématique auprès du président du Conseil français, probablement Édouard Daladier à l’époque.

Tréno commence par rapporter sérieusement une demande de Henri de Kérillis, où celui-ci interroge le président du Conseil sur l’existence éventuelle d’un « vrai fou » dans son entourage. Cette question sérieuse est rapidement perçue comme une blague ou une provocation, mais Tréno insiste sur le sérieux initial de la question posée.

L’article continue en décrivant l’embarras et les suspicions que cette question a suscités parmi l’entourage de Daladier. Des conversations maladroites et des tentatives de diagnostic psychiatrique ont même eu lieu pour certains individus mentionnés dans l’article, comme Ferdiand Lop.

Ensuite, Tréno présente des lettres parvenues à la présidence du Conseil, offrant des candidatures pour le poste de « fou attitré ». Ces lettres sont toutes des plaisanteries ou des déclarations extravagantes de personnes s’auto-proclamant aptes pour ce rôle, telles que « Casimir », un ancien colonel de réserve, et un anonyme se référant à des intrigues politiques.

L’article se termine par une anecdote humoristique où un individu, confronté au paiement de sa consommation dans un café, répond avec une phrase patriotique, ce qui lui vaut d’être dirigé immédiatement vers la présidence du Conseil comme candidat potentiel.

En résumé, « ON CHERCHE UN FOU » de R. Tréno est une satire qui critique subtilement la politique et les intrigues entourant le gouvernement français à l’époque, en utilisant l’idée humoristique de chercher un « fou » pour illustrer les absurdités et les contradictions de la politique et de la société de l’époque.