N° 1229 du Canard Enchaîné – 17 Janvier 1940
N° 1229 du Canard Enchaîné – 17 Janvier 1940
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La Presse du Front a ses correspondants d’arrière – Voici le reportage de l’un d’eux : Quelque part Paris… – L’article satirique de R. Tréno, publié dans « Le Canard Enchaîné » le 17 janvier 1940, se moque des reportages et des attitudes des journalistes et correspondants de guerre à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tréno commence par rencontrer ses confrères journalistes parisiens, y compris Charles Morice, un célèbre correspondant de guerre. Morice exprime l’importance de maintenir le moral malgré les communiqués militaires succincts.
Ensuite, Tréno visite Geneviève Tabouis, une journaliste spécialisée en affaires diplomatiques, qui prétend détenir des secrets d’État inconnus même des dirigeants du gouvernement.
Il explore également un restaurant renommé où il observe les Parisiens manger avec appétit malgré les difficultés de la guerre, soulignant l’ambiance paisible du lieu.
À l’Assemblée nationale, Tréno croise Philippe Henriot, un député nationaliste, et rapporte des débats sur la diffusion radio des séances parlementaires, tout en se moquant des préoccupations politiques en temps de guerre.
À la Bourse de Paris, il commente l’agitation autour des transactions boursières et les réactions exagérées aux fluctuations des cours.
Aux Bouffes-Parisiens, il discute avec Willemetz, un compositeur, des spectacles organisés pour divertir les soldats en permission, soulignant les efforts pour maintenir le moral des troupes.
Enfin, Tréno aborde le domaine littéraire en notant sarcastiquement les nouvelles publications de Jules Romains et Georges Duhamel, qui traitent de la guerre avec différentes perspectives.
L’article utilise l’humour et la satire pour critiquer la superficialité et l’attitude prétentieuse des reportages de guerre et des activités à Paris pendant une période de crise nationale.
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