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N° 1239 du Canard Enchaîné – 27 Mars 1940

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L’article de Jules Rivet, intitulé Une excellente initiative : La ligne Maginot est livrée à la culture, publié dans Le Canard Enchaîné le 27 mars 1940, présente une perspective inhabituelle et quelque peu ironique sur l’utilisation des troupes militaires françaises dans des tâches agricoles près de la ligne Maginot pendant la Seconde Guerre mondiale.

Rivet commence par souligner une collaboration entre le préfet de la Moselle, le ministre de la Guerre et le ministre de l’Agriculture, qui a permis d’affecter des soldats au labourage et à l’ensemencement de vastes terrains adjacents à la ligne Maginot. Il décrit cette initiative comme une manière de transformer les soldats en « troupes soc », soulignant l’aspect social et productif de leur mission.

L’article utilise un ton satirique pour décrire la scène : les soldats, habitués aux combats, se voient maintenant confier des binettes et des charrues, tandis que des bûcherons abattent des arbres à l’heure H. Rivet note également l’organisation minutieuse de cette nouvelle mission, où les meilleurs travailleurs pourraient éventuellement être récompensés par une nouvelle décoration militaire, le « Mérite agricole ».

L’auteur ne manque pas de souligner l’ironie de la situation : alors que les soldats français sèment et cultivent, l’article suggère sarcastiquement que la ligne Maginot pourrait désormais être renommée « ligne Maginotpain levé », soulignant l’effort de guerre transformé en effort agricole.

Enfin, l’article met en lumière l’esprit de solidarité parmi les soldats, leur bonne humeur et leur adaptation à cette nouvelle tâche, tout en incluant une note humoristique sur la création éventuelle d’un vignoble parmi leurs projets, envisageant même une œuvre philanthropique avec un vin chaud nommé en l’honneur des soldats.

En conclusion, l’article de Jules Rivet offre une vision divertissante et critique de l’adaptation des forces militaires à des tâches agricoles pendant la guerre, soulignant l’ingéniosité et l’humour souvent présents dans les récits de guerre malgré les circonstances difficiles.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Conservation

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière

Obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie

le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température

la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Stockage

Dans certaines circonstances, les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Par ailleurs, le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page. A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisés pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Tous nos numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Certains numéros, parmi les plus anciens, sont archivés pleine page dépliée.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Ces numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

 

L’évolution du format* du Journal

   De 1916 à 1921 :                                     31 X 43 cm - 4 pages -

   De 1921 à 1940 :                                    37 X 54 cm - 4 pages** -

   De 1944 au 17 mars 1948 :                 30 X 43 cm - 4 pages** -

   Du 24 mars 1948 au 28 oct. 1964  : 38 X 58 cm - 4 pages, puis 6 pages à partir de 1957 -

   Du 4 nov. 1964 au 10 février 1988 : 38 X 60 cm - 8 pages -

   Du 17 février 1988 à 2005 :               36 X 58 cm - 8 pages -

*hors numéros spéciaux

** Quatre éditions sur 2 pages (en 1939,1940 & 1945), problèmes d'approvisionnement en papier, restrictions, censure,...