L’article satirique de Jules Rivet, intitulé POUR GAGNER LE MILLION DE DOLLARS, Un certain nombre de Hitler ont été pris, publié dans Le Canard Enchaîné le 8 mai 1940, tourne en dérision l’offre extravagante d’un million de dollars par Samuel Harden Church pour capturer Adolf Hitler vivant et intact.

Rivet commence par rapporter qu’une vingtaine de prétendus Hitlers ont déjà été capturés en réponse à cette offre, provenant à la fois des pays neutres et des pays belligérants. Ces individus prétendent être Hitler, du moins en apparence, ce qui suscite un intérêt international et une compétition pour toucher la récompense.

Philippe Henriot, un député français, n’a pas manqué de se joindre à la course. Il a affirmé avoir capturé Hitler dès hier soir et a communiqué cette information à Samuel Harden Church. L’échange entre le milliardaire américain et le député français montre un scepticisme de la part de Church face à l’affirmation de Henriot, mais il est convenu que le prétendu Hitler de Henriot sera examiné comme les autres.

Face à l’afflux de candidats prétendant être Hitler, une procédure d’expertise est mise en place pour authentifier chaque prétendant. Cette étape est cruciale car Church veut s’assurer qu’il paie pour le vrai Hitler, vu le montant important de la récompense.

L’article se termine sur une note intrigante, évoquant des rumeurs selon lesquelles la capture du vrai Hitler pourrait être imminente. Un personnage politique anonyme, désigné par l’initiale F., prétend avoir un moyen de s’approcher du Führer. Cette allusion est faite de manière humoristique, avec la suggestion ironique que la clé pour capturer Hitler pourrait être quelque chose d’aussi simple qu’un télégramme.

En résumé, l’article de Rivet utilise l’humour et la satire pour se moquer de l’absurdité d’une telle offre de récompense et des prétentions farfelues de divers individus se faisant passer pour Adolf Hitler dans l’espoir de toucher le gros lot.