Me Ribet est présenté comme un avocat habile et versatile, capable de défendre des clients aussi variés que Édouard Daladier, Louis Renault et Henry de Montherlant. Dans le cas de Daladier, Me Ribet semble s'appuyer sur son expérience et sa connaissance du dossier pour plaider en faveur de l'ancien homme d'État, accusant Louis Renault d'avoir privilégié ses intérêts financiers au détriment de la nation.

Pourtant, Me Ribet semble ironiser sur la situation en suggérant que Renault aurait pu en faire davantage pour soutenir la France. En ce qui concerne Henry de Montherlant, Me Ribet adopte une approche différente en plaidant l'irresponsabilité de l'écrivain, suggérant que son désir de reconnaissance sociale l'a conduit à collaborer avec le régime de Vichy.

L'avocat semble minimiser les actions de Montherlant en les attribuant à une sorte d'inconscience. En conclusion, l'article souligne l'ironie de la situation en suggérant que Me Ribet serait prêt à défendre le général de Gaulle et ses ministres une fois qu'un nouveau gouvernement sérieux serait en place. Cela met en lumière les ambiguïtés et les contradictions morales de l'époque de l'Occupation et de l'après-guerre, tout en critiquant le rôle des avocats dans la défense de certaines figures controversées.