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N° 1307 du Canard Enchaîné – 10 Octobre 1945

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L’article de Pierre Laroche, intitulé LA JUSTICE PASSERA ! La Haute Cour comparait devant le président Laval, publié dans Le Canard Enchaîné le 10 octobre 1945, présente une satire acerbe sur le procès de la Haute Cour sous la présidence de Pierre Laval. L’auteur dépeint une scène absurde où Pierre Laval occupe simultanément tous les rôles principaux du tribunal, soulignant ainsi l’ironie et le dysfonctionnement du système judiciaire de l’époque.

Dès l’ouverture de la séance, la mise en scène ridicule devient évidente. Pierre Laval est à la fois président du tribunal, procureur général et assesseur, rendant le procès manifestement partial et grotesque. Les inculpés, Mongibeaux, Donat-Guigue et Mornet, autrefois figures de pouvoir, sont maintenant réduits à des « lampistes » sans prestige, symbolisant la chute de ceux qui avaient abusé de leur autorité.

L’interrogatoire des accusés par Pierre Laval est décrit de manière théâtrale, avec Laval jouant avec eux comme un chat avec des souris. Lorsque la défense tente de se justifier, Laval rejette leurs arguments avec mépris. L’humour noir de l’article atteint son apogée lorsque Mornet, l’un des inculpés, accuse Laval d’avoir promulgué les lois scélérates qu’on lui reproche d’avoir appliquées. Laval répond avec une ironie cinglante, déniant toute responsabilité personnelle et accusant les inculpés de comédie.

La scène est ponctuée par les tentatives désespérées des inculpés de s’échapper, seulement pour être ramenés à la réalité par leurs gardes. La justice, représentée par Laval, est implacable et inflexible, malgré l’absurdité de la situation. L’article se termine sur une note de résignation, avec la justice pesant lourdement sur les inculpés, leurs fronts honteux et leurs épaules courbées sous le poids de leurs responsabilités.

Laroche utilise une satire mordante pour critiquer l’iniquité et l’hypocrisie du système judiciaire de l’époque, tout en soulignant la farce tragique des procès politiques. L’article révèle la profonde méfiance envers les institutions et la justice post-guerre, tout en dénonçant l’impunité des véritables responsables.

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