N° 1345 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1946
N° 1345 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1946
39,00 €
En stock
Dans cet article intitulé « Les speakers de la radio ont fait école – NOS MINISTRES DEMANDENT AU PUBLIC DE LES INFORMER », publié dans « Le Canard enchaîné » le 3 juillet 1946, R. Tréno se livre à une satire des événements récents où les rôles entre informateurs et informés se sont inversés de manière inattendue et comique.
Le point de départ de l’article est une expérience de « radioinactivité » où des speakers radio, complètement isolés dans leur studio, demandent aux auditeurs de les informer sur les événements extérieurs. Tréno trouve cette situation charmante et inattendue, soulignant l’absurdité et l’inversion des rôles. Les auditeurs, prenant cela au sérieux, téléphonent pour donner des informations comme l’explosion d’une bombe.
Cette inversion des rôles inspire les ministres à solliciter le public pour des informations et des solutions à leurs problèmes. Marcel Paul, par exemple, demande aux consommateurs de lui indiquer où trouver du charbon, et reçoit rapidement des adresses de marchands de charbon. De même, M. de Menthon découvre des tonnes de sucre grâce aux informations fournies par les auditeurs, révélant une situation humoristique où les ministres semblent ignorer les ressources évidentes comme les raffineries.
La satire atteint son apogée avec Robert Schuman, qui demande où trouver de l’argent. De nombreux auditeurs lui répondent en lui indiquant que l’argent se trouve chez eux, une référence humoristique aux taxes élevées et à la ponction fiscale. Schuman est surpris par le fait que les lampistes (les citoyens ordinaires) aient encore de l’argent malgré les lourdes taxes de 25 %.
En résumé, Tréno utilise cette anecdote pour critiquer la déconnexion des ministres et des autorités avec la réalité quotidienne des citoyens. Il se moque de la dépendance des dirigeants envers le public pour des informations et des solutions, soulignant l’incompétence et l’ironie de la situation. Le ton de l’article est léger, sarcastique et souligne le ridicule des événements, fidèle à l’esprit satirique du « Canard enchaîné ».
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock