N° 1373 du Canard Enchaîné – 15 Janvier 1947
N° 1373 du Canard Enchaîné – 15 Janvier 1947
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Dans cet article satirique intitulé « Nouvelles aventures des Pieds-Nickelés, » l’auteur aborde de manière humoristique et critique la situation géopolitique entourant la Nouvelle-Calédonie en 1947. Il relate comment le State Department de Washington a réclamé cette île française, arguant que la France, affaiblie économiquement, n’est plus capable de la défendre efficacement. L’auteur ridiculise cette justification, la qualifiant de prétexte pour s’emparer des riches ressources minières de l’île, notamment le nickel et le chrome, essentiels pour la production d’aciers de guerre.
Le texte souligne que cette manœuvre a été chaleureusement accueillie par les marchés financiers de New York et de Londres, qui y voient une opportunité de contrôle économique. L’auteur rappelle qu’un trust anglo-américain du nickel avait déjà tenté, par le passé, de s’emparer des sociétés françaises exploitant ces ressources en Nouvelle-Calédonie.
Il évoque ensuite l’historique de l’implantation de l’International Nickel en Nouvelle-Calédonie depuis 1940, initialement sous le prétexte de prévenir une prise de contrôle japonaise. Aujourd’hui, ce même trust revendique sa présence de manière polie mais ferme : « J’y suis, j’y reste. »
L’auteur met en lumière la complexité de la situation en précisant que les sociétés françaises Le Nickel et Le Chrome sont contrôlées par la Banque Mirabaud, une puissante banque d’affaires avec de solides relations internationales. Il mentionne aussi l’arrivée de M. André Istel, un ancien conseiller financier du général de Gaulle, nommé administrateur pour négocier avec les Américains.
Avec une dose d’ironie mordante, l’auteur souhaite bonne chance à M. Istel dans cette mission délicate, soulignant les enjeux et les intérêts multiples en jeu dans cette nouvelle aventure des « Pieds-Nickelés. »
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