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N° 1421 du Canard Enchaîné – 14 Janvier 1948

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L’article « C’EST FINI ces histoires-là ! » de R. Tréno, publié le 14 janvier 1948, critique l’apathie et la perte de capacité d’indignation de la société contemporaine. Tréno rappelle l’impact de « J’accuse », une lettre ouverte d’Émile Zola publiée cinquante ans auparavant, qui dénonça l’injustice faite à Alfred Dreyfus, un officier juif injustement condamné pour trahison. Il souligne qu’à l’époque, un simple article pouvait provoquer des bouleversements sociaux considérables.

Tréno déplore que de nos jours, l’indignation soit rare. Il note que la société moderne semble accepter passivement les injustices, avalisant tout sans protester. Si une affaire similaire à celle de Dreyfus se produisait aujourd’hui, elle serait probablement traitée de manière superficielle par les médias et ignorée par les politiciens, préoccupés par des questions idéologiques et partisanes.

Il affirme que le stock d’indignation de la société s’est épuisé. Les injustices sont si nombreuses qu’il devient difficile de s’indigner pour chacune. Tréno énumère des exemples historiques et contemporains d’injustices, comme Auschwitz, Buchenwald, la répression en Espagne et en Grèce, les camps de concentration en URSS, Sacco et Vanzetti, et les lynchages aux États-Unis. Il observe que même des atrocités présumées en URSS n’émeuvent plus personne, pas même les Russes.

Tréno critique également la société américaine, mentionnant que malgré la publication de « La Case de l’oncle Tom » il y a près de cent ans, les lynchages de Noirs persistent, sans provoquer d’indignation. Il ironise sur l’adaptation cinématographique des « Raisins de la colère », soulignant que les injustices décrites dans l’œuvre de Steinbeck n’émeuvent plus les gens.

Tréno conclut que l’injustice et le scandale ne provoquent plus de réactions. Il mentionne que même les accusations graves contre des ministres se terminent par des compromis obscurs. Selon lui, Zola n’existe plus ; il ne reste que des Gorgonzola, des personnes préoccupées uniquement par leurs propres intérêts. Il remarque que seul un prélèvement fiscal ou une ponction dans les lessiveuses pourrait encore susciter une réaction aujourd’hui.

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