Les déboires de Félix-le-Chai – Dans cet article du 17 mars 1948, R. Tréno du Canard Enchaîné critique sévèrement l’ancien chef d’État Félix Gouin, impliqué dans un scandale de corruption. Tréno accuse Gouin d’avoir potentiellement compromis la réputation de la République française. Selon lui, si Yves Farge n’avait pas dénoncé Gouin, ce dernier aurait pu remplacer Vincent Auriol à la présidence, entraînant la France dans une profonde disgrâce, avec des figures douteuses comme Zerbini et le colonel Savy occupant des postes clés.

Tréno rappelle un précédent article du Canard du 1er octobre, où il était suggéré que soit Farge, soit Gouin, devait être arrêté. Farge a été acquitté, validant ainsi ses accusations contre Gouin. Les attendus du président Durkheim confirment que la société Sapvin a bénéficié d’avantages abusifs, en versant des pots-de-vin au colonel Savy et à son fils Michel. Ces derniers ont ensuite été placés à des postes lucratifs sans devoir travailler.

L’article critique aussi le soutien de Léon Blum à Gouin, en soulignant que Blum couvre ainsi les agissements corrompus de Zerbini et des Savy. Tréno conclut en exhortant à une action judiciaire contre Gouin pour rétablir la justice et combattre la corruption au sein du gouvernement.