N° 1483 du Canard Enchaîné – 23 Mars 1949
N° 1483 du Canard Enchaîné – 23 Mars 1949
39,00 €
En stock
L’article « Exode massif au-dessous du tropique du Cancer où l’on est à l’abri du pacte Atlantique » de Y. Grosrichard, publié dans Le Canard Enchaîné le 23 mars 1949, est une satire qui critique les manœuvres diplomatiques et les craintes géopolitiques de l’époque, en particulier autour du pacte Atlantique et des tensions internationales.
Le texte décrit de manière humoristique un exode fictif des diplomates et autres notables vers un endroit sécurisé, au-delà du tropique du Cancer, où ils seraient à l’abri des tensions liées au pacte Atlantique. L’idée d’un « exode massif » vers un « petit coin tranquille » dans un désert de sable est utilisée pour souligner l’absurdité des actions diplomatiques et des peurs exagérées de la guerre froide. Le choix de mots comme « exode » et les descriptions détaillées de cet endroit idyllique accentuent le contraste entre la gravité supposée de la situation et la réaction comique et exagérée des protagonistes.
Grosrichard joue également sur les clichés et les stéréotypes des diplomates, qui semblent plus préoccupés par leur confort et leur sécurité que par la résolution des véritables problèmes internationaux. Le dialogue avec le Targui, une figure exotique, et les descriptions des « tropique-assiettes » et des soirées apéritives ajoutent une touche d’humour tout en se moquant de l’élitisme et de l’insularité de la diplomatie.
L’article critique indirectement l’inutilité des pactes et des accords internationaux quand ceux qui sont censés les négocier fuient les responsabilités sous prétexte de sécurité. La référence au « Café du Commerce » comme centre de ces activités ridiculise encore plus la scène, transformant une situation de crise mondiale en une comédie d’erreurs où l’absurde règne en maître.
En conclusion, Grosrichard utilise la satire pour dénoncer l’inadéquation et l’hypocrisie de la diplomatie d’après-guerre, en illustrant comment les préoccupations de sécurité nationale peuvent parfois se transformer en farce internationale.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock