N° 1500 du Canard Enchaîné – 20 Juillet 1949
N° 1500 du Canard Enchaîné – 20 Juillet 1949
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L’article intitulé « Notre éminent confrère Francisco Franco fait de sensationnels débuts dans le journalisme, » écrit par Yves Grosrichard et publié dans Le Canard Enchaîné du 20 juillet 1949, adopte un ton satirique pour critiquer la nouvelle activité du général Franco, chef de l’État espagnol, dans le domaine du journalisme.
Grosrichard commence par rapporter qu’une dépêche espagnole a annoncé que Francisco Franco avait reçu une carte de presse approuvée par le syndicat des journalistes espagnols et avait été proclamé « le premier journaliste d’Espagne ». Il utilise cette occasion pour se moquer de l’absurdité de la situation, soulignant l’ironie d’une figure autoritaire accédant à une position dans une profession supposée défendre la liberté d’expression et la vérité.
L’article continue en décrivant, de manière sarcastique, une rencontre fictive entre Franco et un journaliste, où Franco démontre sa « simplicité géniale » et sa rapidité à signer des documents, tout en prodiguant des ordres de répression. Le texte fait également référence à une somme considérable d’argent que la France aurait prêtée à l’Espagne, suggérant que le soutien français contribue à l’autocratie franquiste.
L’auteur utilise un ton ironique pour souligner la contradiction entre l’image d’un chef d’État oppresseur et celle d’un « journaliste » servant la vérité. En fin de compte, l’article critique la collaboration des gouvernements démocratiques avec des régimes autoritaires, en utilisant l’humour pour dénoncer la complicité et l’hypocrisie politique.
Grosrichard conclut avec une pointe d’ironie, insinuant que le journalisme de Franco, bien qu’absurde, pourrait être pris au sérieux par ceux qui l’admirent encore, montrant ainsi que même les actions les plus ridicules peuvent être acceptées et soutenues sous le couvert de l’autorité et du pouvoir.
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