N° 1517 du Canard Enchaîné – 16 Novembre 1949
N° 1517 du Canard Enchaîné – 16 Novembre 1949
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L’article de R. Tréno dans Le Canard Enchaîné du 16 novembre 1949, intitulé « Le travail correctif entreprise philanthropique… », utilise un ton satirique pour commenter l’idée de camps de travail soviétiques. R. Tréno commence par évoquer les livres de David Rousset, qui a décrit les horreurs des camps de concentration nazis, et mentionne que Rousset a suggéré qu’une enquête soit menée sur les camps de travail en Russie soviétique.
L’article tourne ensuite en dérision l’idée que les camps soviétiques soient vus comme philanthropiques en raison de leur « travail correctif », une notion que le régime soviétique publie ouvertement. Tréno ironise sur le fait que ces camps offrent une forme de « purgatoire » où les mauvais citoyens, tels que ceux qui arrivent en retard ou qui ne sont pas en accord avec le gouvernement, peuvent se « réformer » par le travail.
R. Tréno propose de manière satirique que, pour mettre fin aux préjugés négatifs sur ces camps, la France pourrait créer ses propres camps de travail similaires à ceux de l’Union soviétique, pour que les apologistes des camps soviétiques puissent y expérimenter les conditions de travail. Il suggère que divers intellectuels et politiciens, comme Francis Cohen, Pierre Hervé, Maurice Thorez, et même David Rousset, pourraient y être envoyés pour « s’amender ».
L’article se termine par une note ironique en disant que les choses sont en réalité très simples et qu’il n’était pas nécessaire de faire autant de bruit autour du sujet, sous-entendant une critique acerbe de l’acceptation et de la rationalisation des pratiques oppressives sous prétexte de « réforme » ou de « philanthropie ».
Le canard revendique son indépendance éditoriale, et prend des risque en ces temps d’après guerre, de se mettre à dos son ancien lectorat communiste.
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