N° 1518 du Canard Enchaîné – 23 Novembre 1949

La critique de film publiée dans Le Canard Enchaîné du 23 novembre 1949, intitulée « Au-delà des grilles », fait l’éloge du film comme étant un chef-d’œuvre d’émotion pure, réalisé par René Clément. La critique souligne l’absence d’artifices et la rigueur du film, le qualifiant de véritable œuvre d’art classique.

Le film se distingue par sa simplicité et sa beauté, et raconte l’histoire d’un homme traqué, interprété par Jean Gabin, qui développe une relation avec une femme italienne, Miranda. Le critique loue la performance de Gabin et la manière dont le film capture l’essence des personnages, notamment la complicité des deux personnages principaux, qui est décrite comme poignante et authentique.

L’article met également en avant la capacité de René Clément à dépeindre la vie quotidienne avec une sensibilité particulière, capturant l’essence de l’âme populaire italienne. Il souligne le réalisme visuel du film, notamment dans les scènes de rue à Gênes, et le qualifie de l’un des meilleurs films du cinéma français de l’époque.

En conclusion, la critique de Citoyen Cane (le pseudonyme de l’auteur de l’article) présente « Au-delà des grilles » comme un film incontournable, admirablement réalisé, avec des performances marquantes, particulièrement celle de Jean Gabin, et une narration visuelle qui capte profondément l’émotion humaine.

Prix d’interprétation féminine pour Isa Miranda et du meilleur réalisateur pour René Clément au Festival de Cannes. En 1951 : le film obtiendra l’Oscar du meilleur film étranger.