N° 1547 du Canard Enchaîné – 14 Juin 1950
N° 1547 du Canard Enchaîné – 14 Juin 1950
39,00 €
En stock
L’article de R. Tréno, publié dans Le Canard enchaîné du 14 juin 1950 et intitulé « Mon livre de la jungle » est une satire qui s’inspire directement de la fuite de Roger Peyré, un acteur clé dans l’affaire des généraux. À l’époque, Peyré s’était réfugié au Brésil, plus précisément dans la jungle du Matto Grosso, suite au scandale de l’affaire Revers-Mast. La presse en faisait ses choux gras, et ce texte reflète l’exploitation satirique de cet événement.
Le texte pastiche la fuite de Peyré en la présentant sous forme de « récit d’aventures » dans la jungle, où le ton ironique et humoristique sert à ridiculiser l’absurdité de la situation. Tréno dépeint Peyré comme un personnage qui cherche à échapper aux conséquences de ses actes dans une jungle peuplée de monstres imaginaires et de dangers fantasmagoriques. Le Matto Grosso devient ici une métaphore de la fuite, de l’isolement et de l’absurdité de la situation dans laquelle se trouve Peyré, un homme qui autrefois jouait un rôle dans les cercles de pouvoir et qui se retrouve désormais traqué.
Le texte se moque des justifications et des stratégies de survie adoptées par Peyré, en le comparant à des créatures de la jungle, où règne la loi du plus fort. L’ironie mordante souligne l’idée que, malgré sa fuite à l’autre bout du monde, Peyré ne pourra pas réellement échapper à son passé. La mention de la « commission d’enquête », figurée de manière grotesque, est un clin d’œil aux tentatives d’extradition et aux procédures judiciaires en cours à l’époque.
Ce texte reflète bien l’opinion du Canard enchaîné, qui, tout en informant ses lecteurs de manière subtile, tourne en dérision les protagonistes d’affaires d’État, en particulier dans ce cas où la fuite de Roger Peyré au Brésil devenait le symbole de l’échec de certains réseaux politiques et militaires français impliqués dans des activités douteuses.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock