N° 1559 du Canard Enchaîné – 6 Septembre 1950
N° 1559 du Canard Enchaîné – 6 Septembre 1950
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L’article intitulé « C’est le juge qui est fou mais c’est la justice qui déraille », publié dans Le Canard enchaîné du 6 septembre 1950, fait référence à l’affaire du juge Roland Delattre, un événement lié à un scandale autour de l’affaire des 100 millions de piastres, qui secoua la ville d’Arras. Le juge Delattre, après avoir prononcé des propos incohérents et mentionné le nom de Paul Auriol, fils du président de la République Vincent Auriol, fut rapidement interné. Tréno, fidèle à son ton sarcastique, insinue que ce n’est pas tant la supposée folie du juge qui a précipité cette décision, mais la crainte qu’il révèle des informations compromettantes concernant des personnalités influentes. La mention du nom de Paul Auriol aurait causé une panique chez ceux qui souhaitaient éviter un scandale.
Le fait que ce soit à Arras, une ville déjà associée à des affaires délicates, notamment le scandale des piastres en Indochine, ajoute un poids symbolique à l’article. Arras semble représenter, dans l’imaginaire du Canard enchaîné, un théâtre des dysfonctionnements judiciaires et politiques.
Tréno critique également la rapidité avec laquelle la justice a cherché à faire taire Delattre, suggérant que des mesures ont été prises plus par peur des révélations que par nécessité médicale. L’isolement du juge apparaît comme une tentative de dissimulation des vérités gênantes. Le nom de Paul Auriol, bien qu’évoqué dans un délire supposé, est traité comme un « tabou » dans cet article, symbolisant l’influence des cercles de pouvoir qui cherchent à se protéger des scandales.
Ainsi, l’article met en lumière la manière dont la justice a été manipulée pour préserver des intérêts personnels, tout en utilisant l’humour mordant pour dénoncer un système gangrené par l’opacité.
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