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N° 1564 du Canard Enchaîné – 11 Octobre 1950

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L’article « La Bourse et la vie… des autres », du 11 octobre 1950 par R. Tréno, critique avec mordant la guerre d’Indochine à travers une analyse cynique du lien entre les succès militaires français sur le terrain et la montée des actions en Bourse à Paris.

L’article commence en posant une question ironique : pourquoi les soldats français se battent-ils en Indochine ? Tréno, avec une pointe d’ironie, nous renvoie à un fac-similé du Journal d’Extrême-Orient qui annonce que les victoires françaises font grimper la Bourse de Paris. Ainsi, la raison implicite du combat serait de donner un coup de pouce à la Bourse. Lorsque les soldats français gagnent des batailles, les actions montent, symbolisant la connexion absurde entre la guerre et la spéculation financière.

Tréno joue avec l’idée que les soldats chantent joyeusement en s’élançant au combat : « Tu remonteras ta cote, fainéant ». Cette phrase, détournée du contexte financier, devient une satire du coût humain des opérations militaires, masqué par l’intérêt boursier et financier. En Indochine, « ça fait boum », tandis qu’en France, cela fait grimper la cote des actions. L’humour noir de l’article se manifeste à plusieurs reprises, en soulignant que pendant que des jeunes hommes meurent en Asie, les actionnaires en France se réjouissent.

Tréno enchaîne ensuite avec une critique acerbe de la présence française en Indochine. Il ridiculise les justifications officielles, notamment la volonté de maintenir la « présence française » comme un devoir sacré. L’auteur se moque des financiers qui applaudissent les succès militaires, tandis qu’en réalité, la guerre est menée pour défendre les intérêts économiques et maintenir des relations lucratives avec des trafiquants de piastres ou des tenanciers de tripots.

Il évoque notamment le célèbre hôtelier de Saïgon, Mathieu Franchini, qui célébrait en 1945 son premier milliard de francs. Tréno souligne le contraste entre l’enrichissement des profiteurs de guerre et les souffrances des soldats du corps expéditionnaire, sacrifiés sur le champ de bataille pour des causes douteuses.

Enfin, il conclut en citant ironiquement Bao-Daï, l’empereur fantoche du Vietnam, qui, selon Tréno, doit bien se « marrer » à chaque fois qu’il entend parler de « la présence française », soulignant ainsi l’absurdité de la situation.

En somme, cet article de R. Tréno se moque de l’hypocrisie qui entoure la guerre d’Indochine. Il critique à la fois les motivations économiques derrière la guerre et le décalage entre les souffrances humaines sur le terrain et les bénéfices réalisés en France.

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