L’article « Enfin, nous avons un vrai gouvernement ! », publié dans Le Canard enchaîné le 14 mars 1951 et signé par R. Tréno, se moque du renouvellement du gouvernement français, en particulier de l’équipe dirigée par Henri Queuille. L’auteur utilise une ironie acerbe pour décrire le passage de pouvoir à ce gouvernement, présenté comme étant plus dynamique que ses prédécesseurs.

L’article commence par un ton de sarcasme face à l’état de la France, dirigée par des hommes sans véritable compétence ni énergie. On y parle de ministres « soliveaux », terme qui souligne leur manque de stature. Ce terme, ainsi que la caricature accompagnant l’article, renforce l’idée d’un gouvernement faible et confus.

R. Tréno ironise également sur le passage de pouvoir et l’enthousiasme des députés : « Un vent d’espoir souffla sur le pays ». Cependant, tout en continuant sur un ton moqueur, l’auteur note que rien de ce que ce gouvernement entreprend ne semble vraiment changer la situation politique. L’article se termine sur une anecdote humoristique où l’intervention de M. Schuman permet d’empêcher un incident en pleine passation des pouvoirs, ajoutant une touche absurde à cette passation qui, sous la plume de Tréno, paraît désordonnée.

Dans l’ensemble, l’article se moque de l’alternance des gouvernements de la Quatrième République, critiquant une continuité perçue comme inefficace et ridiculisant les nouveaux arrivants, malgré le prétendu renouveau.