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N° 1675 du Canard Enchaîné – 26 Novembre 1952

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Ballade pour la mémoire d’un poète assassinéMorvan Lebesque entame son hommage à Federico García Lorca par une réflexion mêlant diplomatie et politique. En s’interrogeant sur la pertinence de l’admission de l’Espagne franquiste à l’Unesco, il soulève une question poignante : « De quel pays, de quel pays est aujourd’hui García Lorca, le poète assassiné ? »

Il dépeint Lorca comme une figure lumineuse de l’Espagne, un poète d’une rare intensité, mêlant le théâtre, la poésie et la musique pour en faire un génie qui transcendait les frontières de son époque. À travers ses œuvres comme Yerma ou Noces de sang, il révèle une Espagne profonde, passionnée, mais aussi une Espagne poignardée, trahie par sa propre terre. Lorca, exécuté par le régime franquiste, incarne pour Lebesque le paradoxe d’un pays à la fois meurtrier et orphelin de son propre fils.

En filigrane, l’auteur explore l’absence laissée par Lorca : l’Espagne « s’est assise mais ne s’est pas relevée », privée de sa musique et de son souffle poétique. À travers cette figure, Lebesque évoque une Espagne mutilée, devenue caricature d’elle-même, incapable de transcender l’ombre de son passé.

Pourtant, Lorca transcende les frontières de son pays natal. De Grenade à l’universel, sa poésie résonne partout où l’on évoque l’Espagne. Il devient un symbole, une allégorie de la beauté écrasée par la brutalité. Lebesque, avec une acuité poétique rare, dénonce ce paradoxe : l’admission de l’Espagne franquiste à une organisation dédiée à la culture et à l’intelligence universelles, alors même qu’elle a assassiné celui qui incarnait ces valeurs.

Le texte se conclut sur une adresse aux « académiciens » qui, à l’UNESCO, auront l’audace de représenter l’Espagne : auront-ils le courage d’évoquer Lorca ? Ou, par leur silence, perpétueront-ils l’amnésie imposée ? Lebesque les imagine, devant cette « peau de chair vibrante », confrontés au poids de leur décision.

Dans ce texte bouleversant, Lebesque ne se contente pas de rendre hommage à Lorca ; il dénonce l’hypocrisie politique et la trahison d’une nation envers son génie. Le poète assassiné devient un phare, illuminant l’absurde et le sublime d’une lutte entre culture et barbarie.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

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Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.