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N° 1813 du Canard Enchaîné – 20 Juillet 1955

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L’article « Comment on écrit l’Histoire « libre » ou « Objectif » atteint », signé par Gabriel Macé et publié dans Le Canard enchaîné du 20 juillet 1955, s’attaque avec une ironie mordante à l’enseignement de l’Histoire dans les écoles privées confessionnelles. À travers une analyse parodique et minutieuse d’un manuel scolaire destiné aux « petits enfants des classes non publiques », Gabriel Macé dénonce la manière partiale et souvent absurde dont l’Histoire est présentée.

L’auteur ouvre son commentaire en signalant le caractère catéchistique de ce manuel, conçu pour transmettre une vision simplifiée et idéologique de l’Histoire de France. Il relève les omissions flagrantes, les raccourcis ridicules et les partis pris flagrants qui parsèment le récit historique.


De la Gaule à Charlemagne

Gabriel Macé cite des extraits hilarants du manuel. Les Romains sont accusés d’avoir persécuté les Gaulois, tandis que les missionnaires chrétiens apportent la véritable lumière. Les épisodes historiques défilent avec une simplicité déconcertante : Clovis devient roi grâce à un miracle divin, et Charlemagne est propulsé directement sans aucune transition chronologique. Tout ce qui pourrait apporter nuance ou complexité est gommé.


Le Moyen Âge édulcoré

Le Moyen Âge est présenté comme une époque où l’Église dominait avec bienveillance, et où les « braves » paysans participaient joyeusement à des processions. L’auteur tourne en dérision l’exaltation naïve des Croisades, où Philippe Auguste est pleuré dans un « style plein de larmes ». Plus loin, la féodalité est traitée comme une anecdote, tandis que les Normands, réduits à des bandits, « s’emparent d’un moine prisonnier ».


Les guerres de Religion et leurs biais

L’ironie de Gabriel Macé atteint son paroxysme lorsqu’il aborde les guerres de Religion. Il cite un passage qui impute aux protestants le massacre de la Saint-Barthélemy, en inversant totalement les faits. Avec un humour acéré, l’auteur s’interroge sur la capacité du manuel à présenter une réalité aussi « objectivement faussée ».


Napoléon III et la belle histoire impériale

Le manuel s’aventure jusqu’à l’époque moderne, où Napoléon III est qualifié « d’empereur nouveau mais tout bon ». L’auteur dénonce ici le ton propagandiste qui gomme les échecs pour ne retenir qu’une vision glorieuse et infantilisante. Il souligne également la morale simpliste inculquée aux enfants, selon laquelle la France doit être respectée et aimée par le monde entier.


Un manuel édifiant mais risible

Gabriel Macé achève son analyse en épinglant les passages où l’Histoire se mue en catéchisme patriotique. Tout, dans ce manuel, est simplifié à l’extrême pour vanter les vertus de la France chrétienne et des grands rois, tout en diabolisant les ennemis extérieurs ou religieux. La conclusion est sans appel : ce manuel, qui prétend enseigner l’Histoire, « n’enseigne rien du tout », si ce n’est une mythologie édifiante au service d’une vision biaisée du passé.

Par cet article, Gabriel Macé dénonce avec un humour grinçant les dérives de l’enseignement confessionnel, qui travestit l’Histoire pour en faire un instrument de propagande. Il démontre avec brio comment une narration sélective et partiale peut déformer la réalité, tout en soulignant l’importance d’une Histoire objective et rigoureuse pour les générations futures.

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