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N° 1824 du Canard Enchaîné – 5 Octobre 1955

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Cet article intitulé « Tu parles, Charles ! », signé par Jérôme Canard (pseudo collectif utilisé par des rédacteurs anonymes) et publié dans Le Canard enchaîné du 5 octobre 1955, brosse un portrait à la fois admiratif et ironique de Charles Trenet, le « fou chantant » bien connu.

D’emblée, l’auteur revient sur les débuts atypiques de Trenet dans les années 1930, lorsqu’il se produisait à Perpignan. On y trouve une anecdote savoureuse : Georges Ulmer, guitariste dans des cabarets, croyait voir « Harpo Marx » en découvrant Trenet, avec son allure singulière et ses boucles blondes. Cette comparaison donne le ton : le texte est traversé par une ironie légère et une affection discrète pour l’artiste.

L’auteur s’attarde ensuite sur le style extravagant de Trenet, sa tenue en complet bleu « outremer », chemise blanche et œillet rouge, évoquant une ambiance à la fois festive et théâtrale. Mais sous ce charme décalé, on sent poindre une critique : Trenet, avec son « teint de pêche », semble figé dans une image un peu désuète de poète-chanteur.

Le journaliste pointe l’évolution artistique de Trenet et les attentes du public, plus exigeant au fil des années. Ses anciennes excentricités, autrefois tolérées, sont désormais vues comme des défauts : ses fausses fiançailles avec Doris Duke, ses crises de nerfs ou son manque de chaleur sur scène sont énumérés avec une ironie mordante. Le public a grandi, Trenet aussi, mais ses grimaces et ses caprices paraissent décalés.

L’auteur ironise également sur les voyages de Trenet aux États-Unis, où il semble avoir connu quelques mésaventures. Moins bien accueilli qu’en France, il est réduit au statut de second rôle dans les cabarets new-yorkais, loin du faste des Greenwich Village et du Waldorf Astoria.

En conclusion, Jérôme Canard conseille à Trenet de chanter plus et de grimacer moins. Si Trenet reste un poète unique, l’article invite l’artiste à délaisser ses coups de tête et ses extravagances pour se concentrer sur ce qu’il fait de mieux : chanter. L’évocation finale de sa coiffure, qu’il aurait légèrement modifiée à la manière de Marlon Brando, ajoute une touche de dérision supplémentaire.

Ce portrait mêle admiration pour le talent indéniable de Charles Trenet et une critique légère de ses travers. Fidèle à son habitude, Le Canard enchaîné livre ici un article à double lecture : derrière les piques se cache une reconnaissance du caractère unique et du génie singulier de Trenet, toujours capable de ravir son public malgré ses excès.

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