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N° 1837 du Canard Enchaîné – 4 Janvier 1956

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Dans cet article « Qui trahira le premier ? », publié dans Le Canard enchaîné du 4 janvier 1956, R. Tréno dresse un portrait cynique et acerbe du monde politique français à la veille de la nouvelle législature. Avec sa plume aiguisée, il décortique les contradictions et les retournements de veste que suscitent les lendemains électoraux, dans une atmosphère où les promesses faites aux électeurs semblent déjà vaciller.

L’article débute par une question ironique, « Qui trahira le premier ? », adressée aux députés fraîchement élus. Tréno convoque la mémoire des désillusions passées : après la victoire du Cartel des gauches, ce fut le « coup du mur d’argent » ; après le Front populaire, « le coup de la pause » ; et après la Libération, les espoirs se sont envolés avec « la chute » de diverses figures. Ce rappel historique installe d’emblée le lecteur dans un cycle récurrent de promesses trahies, où le jeu politique reste figé dans l’opportunisme.

L’auteur cible directement François Mitterrand, alors député, qui incarne ici l’ambiguïté du moment. Mitterrand, déclarant qu’il « tend la main à Bidault et Pinay », est dépeint comme un virtuose du pragmatisme politique, prêt à composer avec diverses factions pour former un gouvernement. Tréno souligne l’ironie de cette posture en traduisant sans détour les paroles de Mitterrand : « Il faut penser au futur gouvernement », autrement dit, chacun doit mettre de côté son « quant à soi » pour participer au pouvoir.

La plume moqueuse de Tréno rappelle que cette soudaine amabilité entre partis rivaux est souvent guidée par des intérêts personnels plutôt que par un réel souci de stabilité politique. Il raille l’hypocrisie collective des élus qui, une fois en campagne, se présentent comme des figures intègres avant d’accrocher au vestiaire leurs principes pour accéder aux postes. La phrase finale, « Nous savons ce que ça veut dire », achève de souligner le double jeu des politiciens avec une ironie mordante.

Enfin, en convoquant la figure de « Millérand », surnom attribué à Mitterrand à une époque où il flirtait avec diverses alliances politiques, Tréno rappelle subtilement que les grands hommes politiques de la IVe République ont souvent la mémoire courte et la veste réversible. L’article illustre, par sa simplicité et son humour acerbe, l’éternel refrain des promesses trahies et des alliances improbables qui rythment la vie politique française.

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