N° 1866 du Canard Enchaîné – 25 Juillet 1956
N° 1866 du Canard Enchaîné – 25 Juillet 1956
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Dans cet article intitulé « Grill Room sur la Côte d’Azur », publié le 25 juillet 1956 dans Le Canard enchaîné sous la plume du Petit Capucin, le ton est léger, satirique et résolument mondain. L’auteur nous emmène dans un tour d’horizon caustique des extravagances estivales sur la Côte d’Azur, mêlant célébrités, événements culturels et anecdotes savoureuses.
L’article commence par une scène pittoresque à Saint-Jean-Cap-Ferrat où Jean Cocteau semble jongler entre des mondanités frivoles et des projets artistiques ambitieux, non sans une pointe d’ironie. L’écrivain, au style flamboyant, est décrit comme un habitué de l’excentricité, avec des projets grandioses, notamment sa participation au baptême de « sa chapelle » à Villefranche.
Le Petit Capucin nous plonge ensuite dans une guerre symbolique entre Monte-Carlo et Cannes. Maurice Chevalier chante pour la Begum Aga Khan, pendant qu’Edith Piaf, décrite avec son style inimitable, se voit chahutée par un mistral capricieux. Ces instants d’humour et de glamour sont révélateurs des rivalités implicites entre ces deux bastions de la jet-set.
L’article regorge d’anecdotes cocasses, comme une mésaventure de Marlène Dietrich, des déboires autour du tournage de Story of Monte-Carlo par De Sica, ou encore un baptême princier à Monaco. La narration adopte un ton moqueur et bien informé, faisant écho à l’effervescence de l’époque où la Côte d’Azur était le théâtre d’un défilé incessant de célébrités.
Pour conclure, l’auteur aborde des détails aussi absurdes que charmants, comme un singe baptisé Moustache à Cannes ou des cours de philosophie improvisés par Aristote Onassis. Ces images absurdes illustrent à merveille la légèreté d’un monde où les préoccupations semblent tournées exclusivement vers le luxe et le divertissement.
Avec sa plume acerbe et son humour incisif, Le Petit Capucin nous offre une chronique vivante et satirique de l’effervescence estivale de la Côte d’Azur, tout en mettant en lumière les excès et les absurdités d’une élite en quête permanente de lumière.
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