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N° 1881 du Canard Enchaîné – 7 Novembre 1956

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L’article de Morvan Lebesque, intitulé « NON ! » et publié dans Le Canard enchaîné du 7 novembre 1956, exprime une révolte sans détour contre l’intervention soviétique en Hongrie, symbolisée par l’entrée des chars russes à Budapest. Ce cri indigné s’inscrit dans un moment de grande tension internationale, où les espoirs nés du soulèvement hongrois viennent d’être brutalement écrasés.

Lebesque commence par envisager, presque ironiquement, les arguments des communistes pour justifier cette intervention, mais les réfute aussitôt avec une force implacable. « La victoire des chars russes ne peut être la victoire d’aucun homme pensant, d’aucun homme juste, d’aucun homme libre. » Par cette phrase, il condamne non seulement l’acte militaire, mais également l’idéologie qui le soutient, une idéologie qui, selon lui, trahit les principes mêmes du marxisme.

L’auteur ne mâche pas ses mots pour dénoncer la répression sanglante : il évoque les réfugiés hongrois, les barricades, et ce « matérialisme historique » qui, pour lui, a perdu toute crédibilité face à la brutalité des événements. « Non aux bagnes, quels qu’ils soient, non aux maîtres, quels qu’ils soient, non aux fusilleurs, quels qu’ils soient ! » Cet appel universel à la liberté, et contre toute forme de domination, résonne comme un manifeste contre les oppressions de l’époque.

Lebesque rappelle également une constante historique glaçante : « L’ordre règne à Budapest » évoque directement la célèbre phrase « L’ordre règne à Varsovie » prononcée lors de la répression de 1831. Ce parallèle souligne l’éternel recours aux mêmes justifications pour légitimer l’oppression.

Au-delà de la colère, il y a dans cet article une profonde désillusion : celle d’un homme qui voulait croire en un idéal politique, mais qui voit cet idéal trahi. Il refuse désormais toute justification idéologique à la répression. « Je ne pourrai plus jamais rêver d’un monde juste bâti sur une telle injustice. » Le ton est celui d’un renoncement à des illusions, mais aussi d’un appel à la résistance, une résistance qui passe par la défense de la liberté, coûte que coûte.

Enfin, cet article illustre également l’engagement du Canard enchaîné, qui, en pleine Guerre froide, se dresse contre l’hypocrisie des grandes puissances, qu’elles soient de l’Ouest ou de l’Est. Le refus exprimé ici est absolu, sans nuance, contre « les théâtres du rouleau-compresseur ». Un cri qui fait écho au contexte d’un journal indépendant, toujours prompt à dénoncer les injustices, quelles qu’en soient les origines.

Les Crocodiles, par R. Tréno – Les crocodiles de tous poils, russes, américains, français, anglais, versent des larmes là où d’autres crocodiles montrent les crocs par de « simples opérations de police », comme à Suez, Budapest ou Alger…

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