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N° 1893 du Canard Enchaîné – 30 Janvier 1957

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« Ça carbure drôlement » – Le Canard Enchaîné du 30 janvier 1957 – Dans cet article incisif, R. Tréno scrute les dessous de l’économie pétrolière française et les pratiques des grandes compagnies, en particulier à travers l’exemple de Parentis-en-Born, site emblématique d’exploitation pétrolière dans les Landes. Le titre lui-même, « Ça carbure drôlement », pose le ton : une critique ironique des rouages économiques qui semblent privilégier les intérêts des multinationales au détriment de ceux de l’État et des contribuables.

Parentis, symbole d’un déséquilibre financier

Parentis est évoqué comme un site où le pétrole est exploité grâce à des subventions massives de l’État, alimentées par le Fonds de soutien aux hydrocarbures. Tréno souligne que ce fonds, censé encourager l’indépendance énergétique, verse des milliards aux compagnies pétrolières en compensation des « pertes » causées par la crise de Suez et la diminution des approvisionnements. Les chiffres sont frappants : chaque tonne de pétrole extraite à Parentis permet à Esso de récupérer 3 000 francs de subventions publiques. Une manne qui illustre, selon l’auteur, comment les contribuables financent indirectement les bénéfices de géants comme Esso, Shell ou BP.

La crise de Suez en toile de fond

Le contexte historique est capital. La nationalisation du canal de Suez par Nasser en 1956 avait bouleversé les flux pétroliers mondiaux, mettant à mal les approvisionnements européens. Cette crise avait révélé la dépendance énergétique de la France, mais aussi ses liens étroits avec les grandes compagnies anglo-américaines, accusées ici de se servir de la situation pour exiger des compensations de l’État français.

Un modèle contestable

Tréno dénonce avec une verve caractéristique l’absurdité d’un système où les pertes des multinationales sont systématiquement prises en charge par l’argent public. Les « graves messieurs » réunis pour discuter des indemnités ne cachent pas, selon lui, leur mépris pour les contribuables français, évoqués avec un « clin d’œil » cynique. Le Fonds de soutien, peu connu du grand public, devient dans cet article le symbole d’une gestion biaisée, où l’intérêt des citoyens passe après celui des grandes entreprises.

Parentis : un microcosme des enjeux pétroliers

Parentis-en-Born, pourtant présenté comme un espoir pour l’autonomie énergétique française, est décrit ici comme un alibi. Si le site représente une avancée technique, il révèle aussi les limites de la stratégie française : les quantités extraites restent marginales par rapport aux importations nécessaires, et le coût pour l’État semble dépasser les bénéfices réels.

Une dénonciation plus large

Sous l’ironie mordante de Tréno, c’est toute la politique énergétique de l’époque qui est remise en question. À travers Parentis, il éclaire les failles d’un système où l’État apparaît prisonnier des intérêts des multinationales. Le Fonds de soutien devient une « pompe à fric », selon ses termes implicites, profitant davantage aux compagnies qu’à la collectivité.

En conclusion

Dans « Ça carbure drôlement », R. Tréno transforme Parentis, ce site d’exploitation pétrolière des Landes, en symbole des contradictions de la politique énergétique française. Loin d’assurer une véritable souveraineté énergétique, ce modèle illustre un déséquilibre économique et politique, où les multinationales continuent de tirer profit des crises, avec la complicité apparente de l’État. Une lecture qui reste d’une pertinence frappante dans le débat sur les relations entre pouvoir public et grandes entreprises.

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