N° 1914 du Canard Enchaîné – 26 Juin 1957
N° 1914 du Canard Enchaîné – 26 Juin 1957
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Le Canard sort les plumes contre l’inflation… et les provocations
Essence, art et politique : ça chauffe sous le palmipède
Dans cette une particulièrement mordante, Le Canard enchaîné fait feu de tout bois contre la flambée des prix – l’essence à 90 francs fait titrer : « C’est le Grand Prix de Paris ! » –, les manœuvres ministérielles, et les récupérations publicitaires de la IVe République en roue libre. Le jeu de chaises musicales entre Bourges-Maunoury et Félix Gaillard vire à la satire équestre, avec un ministre « qui soigne sa publicité » à coups de camions.
Jean-Marie Le Pen, déjà dans le viseur
Un article choc, signé Gabriel Macé, dénonce les appels à la haine de Jean-Marie Le Pen, qui à 28 ans déjà, s’illustre par des propos indignes : « M. Le Pen vous invite à son petit lynch… ». Le Canard anticipe avec clairvoyance les dérives d’un personnage qui n’est pas encore au centre du jeu politique, mais déjà sur la sellette de la satire.
Et pendant ce temps-là, l’art se vend en milliards
Toujours avec une ironie jubilatoire, l’hebdomadaire tourne en dérision les spéculations de l’époque : une nature morte vendue 170 milliards, « de plus en plus fort » ! Pendant que l’art s’envole, l’humour du Canard reste au ras du bitume, à hauteur de l’absurdité quotidienne.
Un « Canard atomique » pour un monde instable
En bonus, cette édition du 26 juin est un numéro spécial de 8 pages, labellisé « Le Canard atomique ». Allusion explicite aux tensions de la Guerre froide, mais aussi à l’explosion des tensions sociales et des impostures politiques. On y trouve, comme toujours, de fines illustrations, des flèches éditoriales bien senties et une rubrique Bac toujours en forme.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
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