Sartre et le prestige – Morvan Lebesque, dans cet article, exprime son admiration pour Jean-Paul Sartre, notamment pour sa décision de refuser le prix Nobel de littérature. Lebesque critique ceux qui ont tenté de minimiser ou de trouver des explications superficielles à ce refus, soulignant plutôt l’importance de l’œuvre de Sartre et sa contribution à la littérature mondiale. Il compare Sartre à Voltaire, louant leur engagement dans les affaires de leur époque respective et leur capacité à incarner les idéaux et les luttes de leur temps. Lebesque déplore le manque de reconnaissance de Sartre en France, notamment parmi les académiciens et les écrivains traditionnels, mais souligne que son œuvre a trouvé un écho favorable auprès de la jeunesse du monde entier. Lebesque aborde également la question du prestige culturel français à l’étranger, mettant en avant le rôle de Sartre en tant que représentant de la littérature française dans l’imaginaire collectif international. Il suggère que Sartre, malgré les critiques ou les tentatives de le réduire à une simple anecdote, incarne la grandeur culturelle de la France dans l’esprit de nombreux étrangers. Enfin, Lebesque conclut sur une note ironique en évoquant le contraste entre la reconnaissance internationale accordée à Sartre et le désarroi de la France face à son manque de prestige dans d’autres domaines. Il suggère que, pour l’instant, Sartre est l’une des rares sources de prestige pour la France sur la scène mondiale.

Brassens unique rue de la Gaité – Roland Bacri