N° 2655 du Canard Enchaîné – 15 Septembre 1971
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Le repentir des marchands de vent
Quand le « cobol » sert d’arnaque pédagogique
« J’ai vendu du vent ! » : l’aveu est signé d’un conseiller pédagogique d’une école d’informatique par correspondance. Derrière les promesses mirobolantes d’emplois prestigieux, ces officines facturaient aux gogos des cours de programmation aussi fumeux que leurs tarifs, surfant sur la crédulité de ceux qui rêvaient de promotion sociale. Le jargon magique – « cobol », « langage-machine », « ordinateur » – suffisait à appâter les candidats, priés de payer rubis sur l’ongle pour quelques liasses de vent.
Gabriel Macé profite de l’occasion pour élargir le propos : et si les véritables marchands de vent n’étaient pas seulement ces écoles bidon, mais aussi les gouvernants qui vendent du « plan anti-hausse » et du « rigueur gouvernementale » à coups de slogans ? Entre promesses d’emplois, illusions sociales et hausses de tarifs savamment maquillées, la frontière entre l’arnaque scolaire et l’arnaque politique se brouille joliment.
Un article où l’ironie fait mouche : des rêves de carrière high-tech aux envolées lyriques de Chaban-Delmas, la baudruche se dégonfle de la même manière.
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