Des lendemains qui changent, par André Ribaud

Dans cet article André Ribaud décrit la fin annoncée du gaullisme à travers le déclin de Jacques Chaban-Delmas dans la course présidentielle de 1974. Ribaud évoque le désir de changement exprimé par les Français et souligne l’ironie de voir Valéry Giscard d’Estaing, ancien ministre des Finances sous le régime gaulliste, se présenter comme le candidat du changement. Il critique l’opportunisme politique de Giscard, le présentant comme un représentant de la continuité plutôt que du renouveau. Ribaud dépeint Chaban-Delmas comme un homme fragilisé, contraint de se retirer en faveur de Giscard malgré ses critiques virulentes à son encontre. Il souligne la difficulté pour Chaban de devoir appeler ses électeurs à voter pour un candidat qu’il dénigre, ce qui risque de ternir davantage sa réputation politique. Enfin, Ribaud conclut en suggérant que, pour éviter cet embarras, Chaban pourrait secrètement espérer la victoire de François Mitterrand dès le premier tour, bien que cela ne soit pas expressément conseillé. L’article met en lumière les jeux de pouvoir et les contradictions au sein de la politique française de l’époque, soulignant les tensions et les alliances improbables dans le paysage politique en pleine évolution.