Expédition de votre Canard enchainé

EXPEDITION SOUS 24H

Envoi soigné de votre Canard enchainé

ENVOI SOIGNÉ

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Livraison offerte de votre Canard enchainé à partir de 15€ de commande

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 2872 du Canard Enchaîné – 12 Novembre 1975

N° 2872 du Canard Enchaîné – 12 Novembre 1975

24,00 

En stock

Le copain Hassan

Dans son numéro du 12 novembre 1975, Le Canard enchaîné tire un portrait grinçant de Hassan II, roi du Maroc et « copain » de Giscard. Érigé en modèle de dureté forgée dans la souffrance, Hassan est décrit autant comme stratège habile que comme monarque paranoïaque, oscillant entre répression sanglante et mise en scène d’un islam protecteur. Les attentats ratés, les barbouzes à ses côtés, la fortune royale colossale et les liens serrés avec Paris et Washington composent ce tableau. Derrière l’allié rassurant, on devine un souverain redoutable, survivant politique mais aussi fragile, accroché à son trône par la force et la peur.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

En stock

Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Le copain Hassan

Hassan II : le survivant du trône

Sous la plume collective de « Jérôme Canard », Le Canard enchaîné du 12 novembre 1975 dresse un portrait sans fard de Hassan II, roi du Maroc depuis 1961 et « copain » de Giscard. L’article se lit comme un mélange d’ironie et de chronique politique : Hassan est présenté comme un monarque forgé dans l’adversité, marqué par une jeunesse rude sous l’œil sévère de son père, Mohamed V, qui ne rechignait pas à corriger son fils pour l’endurcir.

Le journal revient sur son accession au pouvoir et sur le paradoxe d’un souverain souvent raillé pour ses lacunes scolaires, mais qui réussit à s’imposer avec une poigne redoutable. En 1965, le meurtre de Mehdi Ben Barka, attribué à son fidèle Oufkir, illustre cette violence d’État qui marquera durablement le règne.

Entre attentats et barbouzes

Le Canard souligne la succession d’attentats qui ont visé Hassan II, notamment celui de Skhirat en 1971, puis une tentative aérienne en 1972. Le roi, miraculeusement rescapé, s’en sort en humiliant publiquement ses officiers : « Vous n’avez pas honte d’avoir voulu tuer le seul chef d’État arabe docteur en droit ? » Ce mélange d’autorité, de cynisme et de théâtralité nourrit sa légende. L’article rappelle aussi la présence constante de « conseillers » français et américains, véritables barbouzes au service d’un trône fragile.

Pouvoir absolu et mise en scène

Au-delà des complots, Le Canard insiste sur le système Hassanien : une police politique omniprésente, une armée purgée dans le sang, un roi qui cumule richesses colossales et pouvoir sans partage. Sa Majesté alterne entre mise en avant de l’islam et habileté diplomatique, jouant des alliances avec la France, les États-Unis et même l’Espagne de Franco ou le roi Juan Carlos. Sa « marche verte » sur le Sahara vient à point nommé pour redorer son prestige et détourner l’attention intérieure.

Une amitié calculée avec Giscard

Le sous-texte de l’article est clair : en 1975, Giscard trouve en Hassan II un allié commode, un rempart contre l’instabilité régionale et un partenaire économique stratégique. Mais derrière cette amitié de façade, Le Canard dévoile l’autre visage du roi : celui d’un monarque autoritaire, survivant permanent, qui ne gouverne que par la peur et la ruse.