Richopin se moque des incitations à l'impitoyabilité envers les Allemands, qualifiés de "Boches". Il les dépeint avec des métaphores animales et grotesques, les comparant à des taupes enragées, des fauves, et des gorilles pédants, ce qui souligne l'absurdité et la déshumanisation présente dans les articles de propagande.

En utilisant des images vives et des descriptions extravagantes, l'auteur ridiculise les appels à une haine aveugle et à une violence implacable. Il montre comment ces articles incitent à une férocité irrationnelle, en appelant les citoyens à ne pas être "plus sensibles, plus tendres qu'il ne faut" envers les Allemands.

L'article se termine par une parodie des exhortations à continuer le combat avec une énergie exagérée, utilisant des expressions comme "hardi les gas" et "allons taïaut, taïaut". Par ce ton satirique, Richopin expose la futilité et l'absurdité de ces appels à la violence débridée, tout en critiquant les auteurs qui, en pleine guerre, enflamment les passions de manière irresponsable.

🖋️ « Petit jeu »
Sous la plume ironique de Maurice Maréchal, ce numéro propose un divertissement d’apparence ludique : deviner quels journaux se cachent derrière les phrases creuses et les lieux communs patriotiques. Une devinette qui révèle surtout la pauvreté du discours médiatique.

Le sommier de Mimi et la guerre, dessin de Lucien Laforge - C'est bien fait ! dessin de Manfredini