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N° 217 du Canard Enchaîné – 25 Août 1920

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79,00 

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L’école des nouveaux riches – Le dîner en ville

En août 1920, Georges de La Fouchardière poursuit dans Le Canard enchaîné sa chronique féroce sur « l’école des nouveaux riches ». Après « la vie de château », il s’attaque cette fois au « dîner en ville », où les convives rivalisent de vanité, de maladresses ou de clichés mondains. Un manuel grinçant pour survivre aux fastes ridicules d’une bourgeoisie qui singe l’élite.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Publié dans l’édition du 25 août 1920, l’article de Georges de La Fouchardière, Le dîner en ville, prolonge sa série consacrée aux travers des « nouveaux riches », ces parvenus de l’après-guerre qui, fortunes neuves en poche, veulent s’initier aux codes de la haute société. Après avoir ridiculisé leurs châteaux et leurs usages aristocratiques de pacotille, il passe à un autre rite incontournable : l’art du dîner mondain.

Dès les premières lignes, La Fouchardière détourne la logique mathématique pour tourner en dérision la prétendue science de la composition des tablées. En bon faux pédagogue, il calcule que tout dîner devrait logiquement compter deux fois plus de dames que de messieurs… mais qu’au final, le nombre reste à peu près équilibré. Une manière de montrer l’absurdité de ces convenances sociales qui prétendent se parer de rationalité.

La scène se déroule autour d’un convive type : celui qui, placé derrière vous, observe vos moindres gestes avec un air sévère, au point de troubler votre appétit. La Fouchardière croque avec verve ces portraits d’invités : le vaniteux qui veut briller en évoquant un collier de 150 000 francs ou un général à la mode, celui qui monopolise la conversation avec des anecdotes interminables, ou encore celui qui, faute de savoir finir une histoire, laisse l’assistance sur sa faim.

Les hôtes et hôtesses ne sont pas épargnés. Les maîtres de maison sont accusés de prolonger indéfiniment le repas, comme au théâtre, obligeant les convives à subir les discours et les jambes ankylosées. Quant aux maîtresses de maison, elles sont mises en garde : pas question de lancer une histoire scabreuse ou de donner des conseils dermatologiques à sa voisine de table, sous peine de ruiner la fragile « bonne tenue » de la soirée.

Le texte s’inscrit dans un contexte historique précis : en 1920, Paris revit ses fastes après la guerre. Les fortunes industrielles et commerciales, souvent liées aux marchés de guerre, rivalisent pour s’afficher dans les dîners, bals et réceptions. Mais ce monde de la représentation sociale est encore maladroit, et c’est cette gaucherie que Le Canard enchaîné exploite avec jubilation.

La charge de La Fouchardière dépasse toutefois la simple moquerie : elle dénonce une société où l’essentiel n’est pas la convivialité, mais l’ostentation et le calcul social. Derrière le rire, c’est une critique sociale cinglante, qui oppose la légèreté grotesque des salons au poids des difficultés quotidiennes du pays.