L’article satirique d’A. Breffort intitulé AH ! JEUNESSE ! Après avoir hué Mussolini, les étudiants acclament le Négus,  paru dans Le Canard enchaîné du 14 décembre 1938, raconte de manière ironique et humoristique les réactions des étudiants français face aux événements internationaux de l’époque, notamment en ce qui concerne l’Italie et l’Éthiopie.

Breffort commence par se moquer des prétentions italiennes en Éthiopie, affirmant que la seule réponse adéquate est un éclat de rire. Il décrit comment les étudiants du Quartier Latin ont réagi à ces événements en organisant des manifestations sarcastiques et bruyantes, où ils ont sifflé Mussolini et réclamé de manière ludique des revendications variées.

L’article fait référence à des manifestations étudiantes joyeuses et non violentes, où les étudiants ont utilisé l’humour et la bonne humeur pour exprimer leur désaccord politique. Ils ont brandi des pancartes humoristiques comme « Venise aux Français » et ont scandé des slogans comme « Magnésie le Pô ! », combinant revendications sérieuses et touches humoristiques.

Breffort souligne également l’évolution des attitudes étudiantes, passant de la sympathie pour le fascisme à une critique ouverte, notamment envers Mussolini. Il évoque même la réhabilitation envisagée de certaines figures politiques controversées, suscitant potentiellement des confrontations humoristiques et symboliques.

En conclusion, l’article peint un tableau vivant et facétieux de l’activisme étudiant dans le Quartier Latin, caricaturant leurs actions comme des actes de protestation pleins d’esprit et de subversion, tout en critiquant subtilement les politiques répressives et les dictatures étrangères.