N° 1274 du Canard Enchaîné – 21 Février 1945
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Dans l’article En recevant des nouvelles de France, Pierre Laval est content, On se demande pourquoi, par exemple ! de R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné le 21 février 1945, l’auteur décrit une scène étonnante où Pierre Laval, alors en exil à Sigmaringen, se montre optimiste et confiant en l’avenir. Le journaliste suisse Paul Gentizon, après avoir rencontré Laval, rapporte ses impressions, laissant perplexes ceux qui s’attendaient à voir Laval abattu et hanté par ses actions passées.
Tréno ironise sur l’image de Laval, que beaucoup imaginaient en proie aux cauchemars et à la peur de la justice imminente, et se demande pourquoi Laval est si serein. En cherchant des réponses, l’auteur suggère que Laval pourrait recevoir des nouvelles satisfaisantes de France, le laissant satisfait.
Tréno dévoile ensuite le contenu d’un pli tombé entre ses mains, destiné à Laval, qui décrit une situation en France où l’épuration est presque terminée, les parlementaires pétainistes se réunissent en toute sécurité à Paris, et les journaux résistants sont réduits au silence. Il évoque également des figures controversées comme Ripert et Carcopino, anciens ministres de Pétain, et la demande d’indulgence pour les écrivains collaborateurs.
Ces informations, bien qu’ironisées par Tréno, montrent un retour à une certaine normalité pour les collaborateurs, ce qui pourrait expliquer la satisfaction de Laval. Toutefois, Tréno conclut sarcastiquement en suggérant que la vraie raison de la joie de Laval est qu’il a gagné à la loterie, soulignant ainsi l’absurdité de la situation.
Cette satire pointe du doigt les ambiguïtés et les contradictions de la période post-occupation en France, où les responsabilités et les réhabilitations se mêlent dans un climat d’incertitude et de réajustements politiques.
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