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N° 1376 du Canard Enchaîné – 5 Février 1947

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OUI MAIS… M. EDOUARD DEPREUX EST ACCLAME RUE DU MARCHÉ-NOIR – Dans cet article publié le 5 février 1947 dans Le Canard Enchaîné, Yves Grosrichard présente une satire mordante de la situation économique et des efforts apparents du gouvernement français pour lutter contre le marché noir. À travers la figure de M. Édouard Depreux, ministre de l’Intérieur, l’auteur met en lumière les absurdités et les contradictions de la politique de rationnement de l’après-guerre en France.

Grosrichard commence par évoquer la persistance de M. Depreux dans ses visites de quartiers parisiens marqués par le marché noir, malgré une précédente expérience peu encourageante. L’auteur décrit une réception théâtrale et ironique, où les acclamations des passants sont chargées de sarcasme : « Bravo les ministres ! Continuez ! On vous fait confiance ! Vive le non-approvisionnement ! ». Ces slogans moqueurs révèlent la frustration et la désillusion des citoyens face aux politiques inefficaces du gouvernement.

L’article prend un ton encore plus satirique lorsque M. Depreux engage des conversations avec les habitants. Un « brave Français » exprime sa satisfaction globale mais mentionne des « fuites » de harengs à prix normal dans Paris, qu’il qualifie de « fraude ». Cette situation souligne l’absurdité de la lutte contre le marché noir, où l’arrivée de denrées à prix raisonnables est perçue comme un problème plutôt que comme une solution. Le personnage demande au ministre d’éliminer les « lascars haut placés » qui tentent de fournir des denrées aux Parisiens, une demande qui reflète ironiquement la corruption et l’inefficacité des autorités.

L’article se poursuit avec l’apparition d’un « philanthrope », le secrétaire général de la « Ligue pour la propagation des états », qui propose des escalopes à prix exorbitants. Ce passage critique le cynisme des commerçants du marché noir et la résignation apparente des autorités, symbolisée par la réponse humoristique de M. Depreux.

Grosrichard conclut en soulignant l’ironie de la situation : bien que le ministre soit acclamé pour son inaction et sa maigreur, les commerçants continuent leurs pratiques lucratives sans réelle opposition. Le commentaire final de l’aimable commerçant, « vous voyez que si nous n’appliquons pas l’abattement des prix, nous continuons à pratiquer l’abattage », résume la futilité des efforts gouvernementaux face à un système profondément enraciné de marché noir.

En somme, l’article de Yves Grosrichard est une critique acerbe de la situation économique et des politiques gouvernementales en France en 1947. À travers une satire bien construite et des dialogues ironiques, l’auteur met en lumière l’inefficacité et l’absurdité des mesures prises pour lutter contre le marché noir, tout en soulignant la frustration et la désillusion des citoyens.

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