N° 1424 du Canard Enchaîné – 4 Février 1948
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L’article « Les billets de la 3° (Sainte) Farce sous le signe de la bonne humeur I » de R. Tréno, aborde de manière humoristique la situation des billets de 5000 francs et les réactions qu’elle suscite.
R. Tréno commence par rappeler l’appel à la bonne humeur lancé par M. Abelin, sous-secrétaire d’État, lors de son intervention à la radio concernant les billets de 5000 francs. Cette suggestion est immédiatement adoptée par la population, qui transforme l’affaire en sujet de plaisanteries et de rires. Dans les files d’attente, les gens se moquent du ministre René Mayer, disant qu’il n’est pas sérieux pour un franc. Les queues deviennent alors des lieux de rigolade.
L’auteur partage sa propre expérience, illustrant l’absurdité de la situation. Après trois heures d’attente, il tend un billet à l’employé qui le déclare faux. Tréno rétorque en disant que cela n’a pas d’importance, car même les vrais billets ne valent rien. Cette interaction déclenche des éclats de rire.
Lors d’un entretien avec René Mayer, le ministre lui-même se montre très amusé par l’affaire. Il plaisante sur les intentions qui lui sont prêtées par la presse et avoue ne pas comprendre l’utilité de cette opération. Mayer se moque des citoyens qui se pressent aux guichets pour échanger leur argent contre des bordereaux, et des personnes qui, pensant faire une bonne affaire, liquident leurs gros billets à 3500 francs. Il raconte également l’histoire d’un « gros porteur » qui, après avoir échangé deux de ses trois billets, reste avec un seul et doit subir une enquête sur la provenance de cet argent. Cette anecdote fait également beaucoup rire le ministre.
L’article se termine sur une note légère, avec Mayer fredonnant « Les Millions d’Arlequin », soulignant ainsi le ton comique de toute cette situation.
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