N° 1450 du Canard Enchaîné – 4 Août 1948
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L’article « FARCES EN PRÉSENCE, M. Edouard DALADIER s’explique sur l’activité d’un certain Edouard D… » par Yves Grosrichard, publié dans « Le Canard enchaîné » le 4 août 1948, est une satire mordante sur Edouard Daladier et son rôle dans les événements qui ont conduit à la défaite de la France en 1940.
Grosrichard commence par rappeler le contexte des articles de Daladier dans « L’Aurore », où Daladier prédit un conflit inévitable entre les Américains et les Russes. Il critique l’optimisme déplacé de Daladier, soulignant que ce dernier est un porte-malheur dont le nom est associé à des catastrophes, et donc, fidèle à sa réputation, il anticipe déjà le prochain désastre.
Grosrichard imagine ensuite un article hypothétique dans lequel Daladier critique son propre passé en tant que ministre de la Guerre. Dans cette parodie, « Edouard D… » est dépeint comme un ministre inefficace et désorganisé, responsable de nombreuses décisions désastreuses avant la Seconde Guerre mondiale. Grosrichard souligne avec humour que Daladier avait reçu tous les fonds nécessaires pour l’armée mais n’a pas réussi à les utiliser efficacement. Il n’y avait pas assez de tuniques, de couvertures, ni d’équipements militaires au moment critique, ce qui a laissé les soldats mal préparés et mal équipés.
La satire de Grosrichard met en lumière l’incapacité de Daladier à prendre des décisions fermes et cohérentes, illustrée par le fait qu’il avait « quatre volontés » qui s’annulaient mutuellement. Le manque de coordination et de préparation sous sa direction est ridiculisé, montrant une armée laissée dans un état déplorable, sans avions ni chars.
Grosrichard conclut en insistant sur la responsabilité de Daladier, malgré les excuses qui pourraient être faites au sujet du Conseil supérieur de la Guerre ou de l’état-major. Daladier, étant en charge de nommer les généraux et de présider le Conseil, ne peut échapper à la critique pour les échecs de la défense nationale. L’article se termine par une remarque sarcastique sur la compétence de Daladier, le comparant à un boulanger qui aurait mis toute la France dans le pétrin.
En somme, l’article de Grosrichard utilise l’humour et la satire pour critiquer sévèrement Edouard Daladier, en soulignant les erreurs et les incompétences qui ont marqué son passage au ministère de la Guerre, tout en ridiculisant ses tentatives actuelles de prédire les futurs conflits.
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