N° 1476 du Canard Enchaîné – 2 Février 1949
N° 1476 du Canard Enchaîné – 2 Février 1949
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L’article intitulé « Grâce au ‘Canard’, MM. Staline et Truman arrivent à se rencontrer ! » de R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné le 2 février 1949, est une pièce humoristique qui imagine une rencontre improbable entre deux des leaders les plus emblématiques de la Guerre froide, Joseph Staline et Harry S. Truman.
Tréno se moque ici des tensions internationales et de l’incapacité apparente des grandes puissances à engager un dialogue constructif. Le ton ironique est établi dès le début, avec des affirmations selon lesquelles Staline et Truman brûlaient d’envie de se rencontrer. L’auteur poursuit en décrivant les obstacles mystérieux qui empêchent cette rencontre, tels que des peurs mutuelles, des malentendus ou même de la simple timidité — des traits peu associés aux hommes d’État connus pour leur fermeté et leur détermination.
La satire se poursuit avec des suggestions absurdes selon lesquelles ces deux hommes pourraient se rencontrer dans des lieux aussi incongrus qu’une salle de réunion d’un journal satirique. Tréno imagine que Le Canard Enchaîné joue un rôle de médiateur neutre, créant une rencontre qui pourrait surmonter les barrières de communication. Ce jeu d’imagination permet de ridiculiser l’inefficacité des véritables efforts diplomatiques de l’époque.
L’auteur ajoute une dimension comique en suggérant que les dirigeants signeraient un « livre d’or » et participeraient à des activités banales comme boire du thé ensemble, des situations qui contrastent fortement avec la gravité des conflits mondiaux qu’ils représentent. En présentant Staline et Truman comme deux « pères Tranquille » embarrassés et timides, Tréno réduit délibérément ces figures de pouvoir à des caricatures comiques.
En conclusion, l’article utilise l’humour et l’absurde pour critiquer la rigidité des relations internationales pendant la Guerre froide. Tréno suggère que, malgré les apparences de force et de fermeté, les leaders mondiaux ne sont peut-être pas aussi éloignés de la simple humanité que le public pourrait le croire. Ce commentaire humoristique met en lumière l’absurdité des conflits idéologiques de l’époque et propose une vision alternative où le dialogue et la rencontre, même fictifs, peuvent avoir lieu.
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