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N° 1607 du Canard Enchaîné – 8 Août 1951

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Vive M. HOMAIS ! L’article de R. Tréno, publié dans Le Canard enchaîné du 8 août 1951, s’inscrit dans la tradition satirique du journal, utilisant la figure de Monsieur Homais, personnage emblématique de Madame Bovary de Flaubert, pour critiquer l’hypocrisie et le conformisme de son époque. Le titre « Vive M. Homais ! » est provocateur, car Homais, symbole de la médiocrité bourgeoise, est ici réhabilité en contrepoint des travers de la société française de l’après-guerre.

Tréno commence par constater la résurgence des « esprits forts », une classe d’individus qu’il assimile à Homais, figures d’autorité à la fois ridicules et influentes. Il associe ce retour à l’emprise croissante de l’Église sur les institutions éducatives, illustrée par l’enseignement dans les écoles libres. L’auteur dénonce l’alignement de certains acteurs politiques avec cette tendance, citant ironiquement Rémy Roure comme un exemple de ceux qui craignent le développement de l’école laïque.

L’article joue également sur le registre historique, rappelant les dérives cléricales sous le régime de Vichy. Tréno souligne notamment le rôle de l’Église dans les funérailles de Pétain, ironisant sur le fait que Monseigneur Chappoulie, délégué du clergé, aurait « tout obtenu de Pétain ». En rappelant ces épisodes, il critique l’amnésie collective et le poids persistant de l’influence religieuse, qu’il attribue à l’effacement des principes républicains.

Le ton caustique de Tréno est omniprésent, notamment lorsqu’il conclut que l’absence de Homais est dommageable, car elle laisse place à des figures modernes plus sournoises et hypocrites. Par cette rhétorique, il invite le lecteur à une réflexion sur la régression des idéaux républicains face à la montée d’un conservatisme religieux opportuniste.

Cet article, écrit dans un style moqueur et incisif, illustre parfaitement l’engagement du Canard enchaîné contre les hypocrisies politiques et religieuses. En jouant sur la référence littéraire, il critique des enjeux contemporains tout en rendant hommage à l’esprit libre et satirique de Flaubert.

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